Vers la levée de l’état de siège !

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Démarrés lundi 14 août 2023 au Palais du peuple, les travaux de la Table ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu prend fin ce mercredi 16 août par une plénière de tous les enjeux.

Dans la mesure où elle va déterminer si l’état de siège qui en est déjà à plus de cinquante réconduction le parlement, sera levé ou maintenu. A défaut de voir les participants aux travaux jouer à l’équilibrisme pour sa réqualification.
Une option qui, pour bon nombre de spécialistes de la jurisprudence, énerverait la Constitution du pays.
Mais au vu des avis partagés lors des trois journées des travaux dont une en commissions, il n’y a pas de doute que l’option de la levée de l’état de siège prenne le dessus sur celle mettant en avant le maintien de l’état de siège qui, pour grand nombre de participants originaires de l’Ituri et du Nord-Kivu, cette mesure sécuritaire exptionnelle prise par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi pour réduire, si pas en finir avec l’insécurité à l’Est du pays n’a pas répondu aux attentes. Au contraire, l’avant état de siège égal à l’état de siège, soutiennent-ils. Ce qui pourrait, si la plénière épousait ce point de vue dans les heures qui suivent, donner lieu au choix sur la levée de l’état de siège.
D’ici là, beaucoup d’eau peut couler sous le pont.

Des sauts d’humeurs…
Un climat de défiance a été observé pendant les travaux dans le chef de plusieurs délégués membres de la commission “maintien de l’état de siège” qui ont poussé leur tension jusqu’à quitter la salle de plénières. Le président de cette commission justifiant leur acte en signe de désapprobation à la tendance au maintien de l’état de siège. Il a carrément soutenu que lui et ses collègues sont opposés au maintien de cette mesure sécuritaire pour respecter les avis de la population qui les attend des pieds fermes.
Lors de son adresse aux médias, le député Martyr Abedjoa était entouré de plusieurs délégués de la province de l’Ituri, notamment le coordonnateur provincial de la société civile, la coordonnatrice a.i de la société civile de Mambasa ainsi que plusieurs députés provinciaux de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Selon des indiscrétions, la publication des listes des participants aux travaux de la Table ronde a réfroidi les ardeurs dans l’opinion publique tant en Ituri qu’au Nord-Kivu. Plusieurs personnes ayant dénoncé la mise à l’écart de certains acteurs-clés de la société civile opposés à l’état de siège. En Ituri, la coordination de la société civile se plaignait de la présence, sur sa liste, des personnes non reconnues en remplacement de certains noms proposés. Ce qui a eu pour effet, de soulever des rancoeurs.

Le Journal