La troisième phase du processus de Nairobi pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo s’est ouverte lundi 28 novembre 2022 au Kenya.
La cérémonie d’ouverture organisée au Safari Park hôtel, a connu la participation du président du Burundi et président des États de l’Afrique de l’Est(EAC), Evariste Ndayishimiye, le président du Kenya, William Ruto, le facilitateur du processus Uhuru Kenyatta et Serge Tshibangu, le mandataire spécial du président de la République pour le processus de Nairobi. Il y a eu aussi la présence de l’envoyé spécial des Nations unies pour la région des grands lacs.
Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Yuweri Museveni, chef d’Etat respectivement congolais, rwandais et ougandais ont participé en visio conférence.
Plusieurs groupes armés opérant dans l’Est de la RDC, les communautaires et des organisations de la société civile ont envoyé leurs représentants à ces pourparlers.
Mais, le gouvernement congolais a imposé à la médiation sa position relative à la non participation du M23, considéré comme groupe terroriste.
Logiquement, il n’y a pas eu de délégué de ce groupe terroriste qui, en dépit du cessez-le-feu décidé lors du mini-sommet de Luanda, poursuit son entreprise crimino- démoniaque dans l’Est de la RDC.
Le président en exercice de l’EAC a demandé aux participants de « privilégier un dialogue franc et sincère pour que tous les sujets de discorde soient mis sur la table, afin d’en discuter sans faux-fuyants et trouver une solution durable ».
L’appel pressant de Félix Tshisekedi aux groupes armés
De son côté, le président de la RDC a lancé un appel aux groupes armés à saisir l’occasion de participer au processus de paix.
«La 3ème consultation politique de Nairobi qui s’ouvre aujourd’hui avec environ 200 participants représentant les groupes armés et la société civile de province de l’Est de notre pays, constitue une nouvelle opportunité que je vous invite à saisir pour vous investir chacun à son niveau dans la restauration de la paix et construire notre bien être collectif», a déclaré Félix Tshisekedi.
Il leur a demandé d’abandonner définitivement les armes pour participer à la reconstruction du pays.
Le Journal
