Crise avec Kigali : Fatshi droit dans ses bottes !

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En marge de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an, le Président de la République réélu,Félix Tshisekedi a reçu le corps diplomatique accrédité en République démocratique du Congo, le 30 janvier 2024 au Palais de la Nation.

En s’adressant à ses invités, Tshisekedi a mis un accent appuyé sur l’agression dont est victime l’Est de la RDC, imputable au Rwanda.
À ce sujet, avant d’envisager de résoudre cette crise par les voies diplomatiques, le chef de l’Etat congolais a posé plusieurs conditions
concernant notamment un règlement du conflit par les voies diplomatiques qui pourrait être envisagé avec le Rwanda ; mais pas dans n’importe quelles conditions. Pour Tshisekedi, aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire. Et tant que cette situation perdurera, les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à leur poursuite ; et ce, jusque dans leurs derniers retranchements. En d’autres termes, nous n’accepterons aucun compromis, quel qu’il soit, qui n’aurait d’autres objectifs que la sauvegarde de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la stabilité de la République démocratique du Congo. Aucun compromis, qui aura pour effet de porter atteinte aux droits inaliénables du peuple congolais à la vie et à la pleine jouissance de ses richesses ».
Félix Tshisekedi reste d’avis qu’il est impératif aujourd’hui, par-delà le soutien considérable et la ferme condamnation de cette agression étayée par les rapports du Groupe des Experts des Nations Unies, que la Communauté des Nations passe à l’action.
“Je lance ainsi, un appel pressant aux instances onusiennes, à l’Union Africaine et aux organisations régionales pour que soient initiées des sanctions ciblées à l’encontre des responsables rwandais et ceux du mouvement terroriste du M23 qui s’adonnent à la violation de notre souveraineté. En l’absence de telles sanctions, conformément au droit international, le Rwanda et ses alliés persisteront dans leur défiance face à la stabilité internationale sans craindre de répercussions ».
Dans cet ordre d’idées, le chef de l’Etat congolais a exprimé sa satisfaction ainsi que celle de son Gouvernement en rapport avec le plan de désengagement complet, progressif, ordonné et responsable présenté, par la MONUSCO au Conseil de sécurité des Nations Unies, et adopté à l’unanimité, le 20 décembre dernier, en vue du retrait définitif du contingent onusien déployé sur le territoire congolais.

Le Journal