Leur Autorité morale n’a jamais été tendre vis-à-vis du processus électoral qui vient de s’achever au point que la nouvelle Assemblée nationale a officiellement inauguré ses travaux lundi dernier.
Un bureau provisoire a été mis en place bien que la séance inaugurale de cette session extraordinaire a été notablement marquée par l’absence des députés de l’opposition, plus particulièrement ceux d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe.
Il est connu que Katumbi se montre assez critique envers le déroulement du processus électoral et continue de plaider en faveur de l’organisation de nouvelles élections. Une situation perplexe qui poussent les députés nationaux élus de Ensemble à se demander s’il faut participera ou non à la nouvelle législature. Ils sont ainsi à la croisée des chemins.
Pour des sources mieux renseignées, Ensemble pour la République a programmé une réunion pour la semaine prochaine afin de déterminer sa participation éventuelle aux institutions. Mais d’ores et déjà , rapporyent ces soirces, deux positions se dessinent au sein de cette famille politique.
Certains estiment que siéger à la chambre basse du Parlement reviendrait à valider les résultats des élections contestées par Ensemble pour la République. À l’opposé, un autre groupe considère cette participation non comme une concession, mais plutôt comme une utilisation pragmatique des résultats.
Pour illustrer cette perspective, un proche de Moïse Katumbi souligne que si quelqu’un lui vole 1 000 dollars et qu’en cours de route le voleur en perd 300, il ne s’abstiendrait pas d’utiliser ces 300 dollars. Cependant, cela ne signifie pas pour autant une reconnaissance du droit du voleur de conserver les 700.
À tout prendre, Katumbi est face à une situation qui devra déterminer sa position d’opposant. Tous les opposants n’ont pas l’etoffe de Étienne Tshisekedi. Dans de pareilles situations, le sphi nx n’allait pas par quatre chemins.
Le Journal
