Dossier surfacturation des lampadaires et forages: Nicolas Kazadi remet les pendules à l’heure !

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À l’occasion d’un Briefing Presse tant attendi, le jeudi, 25 avril 2024, le Ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya avec son collègue des Finances , Nicolas Kazadi Kadima, ont co-animé un briefing de presse axé sur le thème « Restitution de la participation de la RDC aux Assemblées de Printemps FMI-Banque Mondiale : enjeux, retombées et perspectives ».

L’occasion faisant le larron, Nicolas Kazadi a tenu à dissiper tout malentendu sur le sujet du dossier lié aux Forages et Lampadaires qui auraient englouti 71 millions USD pour le premier et 13 millions USD pour le second.
Nicolas Kazadi a rappelé à ceux qui tentent de manipuler l’opinion qu’il a été le premier à avoir demandé la révision du coût initial moyen d’environ 400.000 USD.
Pas que ça, soucieux de rétablir la vérité sur cette question qui fait couler encre et salive, le ministre des Finances dit avoir l’intention de saisir le Procureur Général de la République pour lui demander d’ajouter au problème de livraison, indiqué dans sa réquisition d’information, celui du coût, afin que l’affaire soit élucidée de manière exhaustive.
Pour ceux qui l’ignorent, l’affaire « des forages » a été initiée sous le gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunkamba par le ministre du Développement rural de l’époque, qui n’est pas l’actuel titulaire du poste.
Selon le ministre des Finances, ce dossier a été soumis aux marchés publics et validé par le Premier ministre en fonction à ce moment-là. Il a été réintroduit de bonne foi par le ministre actuel du Développement rural en 2021, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, où l’approvisionnement en eau représentait une urgence », explique l’argentier national.
Ainsi, lorsqu’il a été appelé à donner son avis, Nicolas Kazadi a exprimé son estimation selon laquelle le prix moyen de 400.000 USD par station semblait élevé.
« J’ai demandé au ministre du Développement rural de revoir les prix avec les prestataires. Le prestataire, pour éviter de remettre en question le contrat portant sur un montant fixe, a implicitement accepté une baisse de prix, ce qui se traduira par l’augmentation du nombre de stations à construire. 340 stations supplémentaires sur les 1000 initialement prévues », a expliqué Nicolas Kazadi.
Il sied de noter par ailleurs que le paiement a été validé sur cette base, conformément à l’engagement pris par le ministre Sele Yalaguli à l’époque, pour un montant total de 80 millions USD, réparti en cinq tranches annuelles.
Même pour cette première tranche annuelle, le ministre des Finances Nicolas Kazadi précise qu’il n’a
pas versé la totalité. Il a plutôt effectué trois paiements échelonnés d’un montant total de 71 millions USD.
À la lumière de ces explication, il est clair que le Ministre des finances est victime d’un complot mal organisé qui vise à ternir son image.
“Qu’ai-je fait de mal ? Y a-t-il eu surfacturation? Qui aurait pu surfacturer? Si certaines personnes ont surfacturé, ce n’est certainement pas moi qui ai demandé à réduire les prix”, s’est-il interrogé devant la presse nationale et internationale.
Concernant les lampadaires, selon les explications fournies par Nicolas Kazadi, la responsabilité du gouverneur sortant de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, semble être engagée.
Sans aller par le dos de la cuillère, le ministre des Finances a affirmé clairement que le compte créé pour l’achat de 2900 lampadaires au coût de 4900 USD, l’unité, selon le marché conclu par le Gouverneur, et sous la signature de l’hôtel de ville avec pour intitulé du compte Hôtel de ville/Investissements”.
Concernant ce marché qu’il a jugé surfacturé par rapport à un autre marché de lampadaires en cours de paiement dont 1500 USD l’unité, le ministre des Finances a tenu à ne verser que 30% du montant aux prestataires locaux, tandis que les 70% restants seraient payés directement aux fournisseurs étrangers par lettre de crédit.
L’opinion s’interroge sur la responsabilité de Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias sur un dossier dont il est totalement étranger pour ne pas dire innocent.
Depuis quelques jours, certains Médias à sensation et influenceurs s’attaquent gratuitement à Patrick Muyaya, le Porte-parole du Gouvernement, sur les réseaux sociaux.
Ces accusations sans fondement démontrent clairement le caractère de la manipulation de l’opinion à la veille de la sortie d’une nouvelle équipe gouvernementale. Ce qui donne lieu à toutes les spéculations. Mais la réalité a d’autres sensibilités et démontre, noir sur blanc, que Nicolas Kazadi est une victime expiatoire et que les vrais imposteurs doivent justifier leurs boutades.

Le Journal