L opérateur politique proche de Moïse Katumbi avise qu’il y a des raisons de craindre encore que l’on enregistre plus de morts pour alourdir le nombre publié au lendemain des incidents de la prison centrale de Makala.
En effet, après la mort de plusieurs personnes dont on estime le nombre à plus de 129 personnes, il y a lieu de craindre le pire, dans l’idée que d’autres morts pourraient être enregistrées en perspectives, au cas où les autorités du pays n’agissent pas pour éviter le pire, alerte ce député incarcéré depuis lors sans raison apparente.
“Il nous revient que depuis le carnage qui s’est produit à la prison de Makala, il se fait qu’au troisième jour, les prisonniers sont coupés de tout contact extérieur. Pourtant, un bon nombre de prisonniers vit des apports des visiteurs, avec l’alimentation apportée par leurs familles. Trois jours, plusieurs prisonniers sont affamés, et ils ne mangent pas. C’est qui est insupportable”, écrit Mukebayi Nkoso sur son compte X, en précisant qu’ils sont coupés de toute visite à la Prison centrale de Makala. “Pourtant, notre alimentation dépend de nos familles quand tout le monde jusqu’au ministre de la Justice sait que le modique repas servi ici est impropre à la consommation humaine. Ceci est assimilable à une volonté de nous tuer d’inanition après un long emprisonnement politique », a déclaré ce prisonnier qui n’est pas n’importe qui.
Il y a lieu que les pouvoirs publics prennent à bras-le-corps cette situation humanitaire. Surtout le ministre en charge du secteur humanitaire ainsi que ses collègues de la Justice et Garde des Sceaux ainsi que celui des affaires sociales.
Le Journal
