Le Commerce extérieur se porte bien à l’ère de Jean-Lucien Bussa

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Invité par le devoir de redevabilité vis-à-vis de la population qu’il sert depuis une année dans le gouvernement Sama Lukonde, à la tête du ministère stratégique du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa a rendu compte du bilan qui est sien sur la chaîne de télévision nationale. Dans le cadre de la série des émissions sur la Redevabilité sur l’an 1 des Warriors.

Le moins que l’on puisse retenir, c’est que Jean-Lucien Bussa a été reconduit à son poste parce qu’il l’occupait déjà dans le gouvernement Ilunkamba. 

C’est dire que son expértise a compté sur la balance pour rempiler en vue de poursuivre inlassablement le travail déjà entammé dans la droite ligne de la politique du cahier des charges du ministère du Commerce Extérieur autour des quatre axes qui fondent leur action sur le plan de conduite de politique en matière d’import-export ; la qualité de produits qui entrent sur le territoire RD-congolais ; les réformes en matière d’exportation et la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF).

L’accent a été mis sur l’import-export pour sa grande incidence sur la production intérieure brute, la protection de l’industrie locale, la protection de l’emploi, l’accroissement de parts de marché des industries locales et l’accroissement de participation des industries du budget de l’État. 

Du second axe, l’on note l’attention sans cesse croissante attachée sur la qualité de produits qui entrent sur le sol RD-congolais, ce pourquoi  le ministre Bussa travaille en étroite collaboration avec l’Office Congolais de Contrôle (OCC). 

Pour avoir des résultats probants, il a été construit de nouveaux laboratoires modernes répondant aux normes internationales comme celui de Tenke Fungurume pour mieux contrôler les produits locaux et ceux venant de l’extérieur.

L’axe des réformes en matière d’exportation a fait l’objet d’intérêt particulier parce, rappelle Jean-Lucien Bussa, il n’y a pas une politique d’exportation qui ne soit liée à l’importation. Tout comme, soutient-il, il n’y a pas une meilleure politique d’importation sans une intelligence économique réfléchie sur les stratégies d’exportation du pays. Voilà qui justifie la création de l’Agence Nationale de Promotion d’exportation (ANAPEX), dont la mission principale sera de permettre à la RD-Congo d’avoir des politiques de pénétration du marché intérieur.

Du quatrième axe, l’on retient qu’il vise la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) qui a soulevé plusieurs préoccupations dont celle qui consiste à voir le marché RD-congolais inondé.

Jean-Lucien Bussa rassure : « Nous avons plus à gagner dans la zone de libre-échange, car le libre échange a toujours existé entre les pays africains. Et les statistiques montrent que les échanges intra africains représentent 17% et la part de l’Afrique dans le commerce mondial est estimé à 3% ».

Jean-Lucien Bussa souligne que la RD-Congo possède 6.049 lignes tarifaires, c’est-à-dire le pays a des produits qu’elle peut échanger. Mais à condition de travailler sur la quantité. “Il faut que « le Gouvernement arrive à démanteler les obstacles tarifaires douaniers pour ne pas être le pays le plus cher du continent », suggère le ministre qui se félicite de la nouvelle adhésion de la RD-Congo à l’AGOA qui est un marché préférentiel important où les pays africains subsahariens vont exporter vers les USA.  

Jean-Lucien Bussa indique que lorsque la RDC faisait encore partie de l’AGOA en 2010, ses recettes d’exportation étaient estimées à 550 millions USD. Mais quand le pays est sorti de l’AGOA, les recettes sont tombées à 26 millions USD.

Un autre dossier qui préoccupe le ministre du Commerce extérieur, concerne le non aboutissement du projet de modernisation de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN) qu’il espère aboutir parce que se trouvant sur la table du Chef de l’Etat et nécessitant 100 millions USD. 

Pour Bussa, ledit projet consiste à moderniser ce site et le placer aux dimensions standards internationaux.

Le Journal