Campagne électorale : Où sont passés les autres candidats ?

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« Un homme qui a de hautes responsabilités n’a pas à s’occuper de vétilles, autrement dit, l’aigle ne prend pas des mouches ». Les congolais ont compris que certaines personnes ont abusé de leur force, de leur autorité pour salir leurs compatriotes afin de les écarter à être candidat à la présidentielle de 2023. Ils cherchaient à tout prix à éliminer le candidat du peuple congolais pour qu’à la fin, ils soient appelés lions.

C’est dommage que celui qui ne sait pas dissimuler ne sait pas régner.
Dans tout ça, ils n’avaient pas maîtrisé ce qu’en rhétorique on appelle les circonstances : la personne, le fait, le lieu, les moyens, les motifs, la manière et le temps. Aujourd’hui, la cause supprimée, l’effet disparait. Moïse Katumbi est un homme qui ne connaît qu’un seul livre, mais qui le possède bien, il est un adversaire redoutable.
Ce qu’il faut savoir est que le salut du peuple soit la suprême loi. Toutes les lois particulières doivent s’effacer s’il s’agit de sauver la patrie.

Katumbi rara avis in terris A partir de cette campagne électorale, la population a compris que Moïse Katumbi Chapwe est un oiseau rare sur la terre congolaise.

Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle de 2018 et revenu encore en 2023 a, à l’instar d’un chien qui aboie au passage d’une caravane dans un faubourg, fait du bruit autour de sa proposition de loi sur la « congolité ». Ne sachant pas que ladite caravane est armée jusqu’aux dents, de pied en cap, armée de courage et de résignation, il a cru à l’appui politique, alors que lui-même n’est garnie et pourvu de tout les moyens de défense.

Ayant raté son coup au parlement, sa prise de punition était la Cour constitutionnelle qui, à son tour, a piétiné son astuce par manque des preuves alors qu’il criait sur le toit qu’il détenait les plus irréfutables de la série. Bah ! La mort aux aguets.

Il croyait entrer dans la scène, armé de son projet qui, selon lui, était déjà une loi promulguée par celui dont le droit lui revient. L’homme de « Congolité » a compris en dernières minutes qu’il cherchait là, à introduire sa main dans la gueule d’un animal armé de dents très aiguës.

Aujourd’hui, il est surpris de constater que la population, représentée par le politique congolais, n’a pas besoin de conclure un armistice, elle a souhaité la fin définitive de l’ambiguïté qu’il a voulu créer autour du processus électoral en cours.

Malgré que, cette proposition de loi considérée comme des jambes arquées depuis l’enfance pour avoir marché trop tôt ne se redressent plus, l’homme de « père et de mère » n’a pas réussi à tuer à coup d’arquebuse ses ennemis politiques.

Le Chef de l’État a joué à la sagesse de tolérer un petit mal, avec risque d’en vouloir y remédier que d’en causer un plus grand. Il lui a arraché cette opinion de l’esprit, de la tête. La population de son côté, était prête à lui la détacher, l’y faire renoncer de force.

Aussi, tous les membres de l’Union Sacrée ne devraient pas donner leur cutus moyennant une redevance comme croient ceux qui soutiennent une proposition de loi sans issue.

Sur le terrain, en cette période de la campagne électorale, l’absence notoire du concepteur de la loi sur la « Congolité », alors candidat à la présidentielle, se fait remarquer par les congolais. Où est-il passé à ce moment où la campagne avance à pas de tortue pour les uns et à pas de géant pour les autres ?
Le hasard est un grand arrangeur des choses ! 

Gel Boumbe