Mystérieuse mort d’un couple des Congolais à Luanda…

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La capitale angolaise de Luanda a vécu un drame digne de film tragi-dramatique la semaine dernière, avec la mort mystérieuse intervenue le même jour, d’un couple des Congolais ayant choisi la ville de Luanda comme leur pied-à-terre depuis plus d’une dizaine d’années.

L’histoire qui nous a été rapportée par nos antennes à Luanda met en lumière l’aventure amoureuse d’une démoiselle du nom de Béatrice Musingeni travaillant dans une crèche de la place et bien rémunérée au point qu’elle n’a pas eu de mal à s’offrir l’achat d’une maison de ses rêves à Cazenga où habite également un charmant et bel homme marié du nom de Chay, non autrement identifié.
Une chose est vraie, tous les deux sont venus du lointain Congo démocratique. Peut-être que cela aurait amenés les deux personnes à s’attirer mutuellement avant de voir la flamme de l’amour intense les amener l’un dans les bras de l’autre, vivant désormais l’un pour l’autre et vice-versa. L’osmose a été trop forte entre ce couple atypique formé par une dame célibataire endurcie pas d’une beauté à faire fendre les coeurs et un homme marié aussi beau qu’un dieu grec qui semblait trouver le bonheur complet au contact de sa dulcinée. Dans le grand secret qui échappait à son épouse.
L’idylle a duré une bonne dizaine d’années grandissant au fil des jours. Un amour féérique à la Roméo et Juliette. Nourrie par des artifices en tous genres. Câlins, petits et grands cadeaux…
Les choses vont ainsi se porter jusqu’à ce jour fatidique où Chay dont la santé avait sérieusement pris un coup, victime d’une maladie d’origine inconnue, va mourrir dépuis sa démeure le 24 janvier 2024 et son corps sera acheminé à la morgue de Maria Pia. Béatrice que ses intimes appellent Béa qui n’est pas informée de cette triste nouvelle regagne insoucieuse sa résidence le soir après une journée de travail harassant.
Elle sera rejointe par la suite par le jeune-frère de Chay avec qui elle restera un moment avant que le visiteur reparte, la laissant seule.
Trois jours après, la porte de sa maison restera hermétiquement fermée. Nul ne l’aura vue, ni dans le quartier, ni à son travail.
Le déclic du drame sera donné par une forte odeur nauséabonde se dégageant de sa parcelle. Une odeur de mort qui ne peut laisser personne indifferente au point que ses voisins immédiats chercheront à en savoir davantage.
Ce qui explique la découverte d’une meute de mouches s’échappant de la maison poussant à ce que la porte soit défoncée. Horreur, le corps de Béa est découvert gisant dans la marre de son propre sang. Un corps en état de décomposition et de putréfaction avancées.
Du coup, la nouvelle fait le tour de la ville. La police appellée en renfort ne fait que constater les dégâts et achemine le corps de la défunte à la morgue de Maria Pia où, ironie du sort, repose déjà celui de son amant Chay.
La suite est alimentée par des commérages et supputations en tous genres. Chacun y va de son commentaire. Mais le plus plausible serait celui qui attribuerait la mort de Béa à la visite de son beau frère qui lui aurait rapporté la nouvelle relative à la mort de Chay. Restée seule, cette dernière n’aurait pas supporté le poids du choc provoqué par la mort de son chéri. Cette version va être soutenue par le fait que dans la fouille des biens de la défunte, il ne sera trouvé ni ses documents parcellaires ni ceux liés à son compte bancaire. Pour ceux qui étaient dans le secret du couple, Béa aurait confiés tous ces précieux documents à la garde de Chay pour qui elle nourrissait un amour sans limite.
En apprenant la mort de Chay, Béa a-t-elle craqué en imaginant perdus tous ses biens ?
Question intéréssante que seule, les conclusions d’une enquête sérieuse pourront éclaircir. En attendant, tout Luanda est dans le choc pour cette saga amoureuse qui se termine par un drame. À croire que les deux personnes étaient faites pour vivre ensemble et mourir ensemble.
L.B