La SG de l’EPST entretient l’amalgame à Tshuapa…: Le député Célestin Engelemba alerte sur un éventuel danger !

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C’est une véritable sonnette d’alarme qu’a tiré, à la faveur d’une plénière de la chambre basse du parlement, le député national Célestin Engelemba sur la situation préoccupante qui prévaut à Monkoto, dans la province de la Tshuapa, avec risque de mort d’hommes si l’on ne s’y penche à temps. Il l’a prévenu à Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale. 

En effet, du haut de la tribune, Engelemba a indiqué que depuis le régime passé, le secteur de l’EPST se porte mal dans le territoire de Monkoto, province de la Tshuapa, sur fond des tracasseries administratives et monnayage des services et avantages qui sont devenus une tradition. À en croire la dénonciation faite par Célestin Engelemba, pour obtenir un numéro matricule, il faut dépenser une somme de 500.000 FC ou remettre aux autorités de l’EPST, de chèvres et autres biens de valeur. Certains gestionnaires vont tellement loin dans cette logique, en réclamant aux personnes demanderesses, deux mois de salaire après leur mécanisation. C’est dire combien le mal est profond. Mais cette fois-ci, a souligné Célestin Engelemba, le nouveau Proved de la Tshuapa 1 venait de prendre une mesure radicale en suspendant deux sous-Proved indélicats pour s’être livrés à coeur joie à la tracasserie. Mais aussi curieux que cela puisse paraître, au moment où l’on devait procéder à la remise et reprise, la Secrétaire Général de l’EPST est intervenue intempestivement pour s’y opposer, “autorisant du coup, l’impunité et entretenant les anti valeurs”, accuse Engelemba. Ce dernier rappelle être parti rencontrer madame le Secrétaire Général de l’EPST pour lui demander le sens de son acte pendant que la population est en train de pleurer et menacer de faire exploser leur colère en faire parler la violence si jamais les deux personnalités suspendues ouvraient leurs bureaux pour y travailler. L’occasion donnée au député Engelemba de rappeler à la plenière le conflit sanglant vécu récemment entre les communautés pygmée et bantou dans cette partie du pays et dont on cherche encore à ce jour les voies de sortie. Et aussi, Engelemba a parlé d’un autre conflit ayant provoqué des échaufourés entre les groupements Bongili et Isolu qui n’a pas encore fini de faire parler de lui. C’est juste en ce moment où l’on cherche comment faire revenir la paix entre les uns et les autres, que le numéro un de l’Administration de l’EPST prend plaisir à protéger les voleurs vomis par la population. Pour l’élu du peuple et la population de la Tshuapa, c’est comme si efforts du chef de l’Etat et sa vision ne sont pas soutenus et respectés par certains de ses collaborateurs.

“Nous sollicitons que vous interveniez personnellement dans ce dossier parce que si demain il y a des morts, la Secrétaire Général de l’EPST en sera tenue pour responsable”, s’est adressé l’honorable Engelemba au chairman Christophe Mboso à qui il a demandé de recevoir le caucus des députés de la Tshuapa pour chercher ensemble comment arrêter l’hémorragie et sauver la vision du chef de l’Etat dans cette partie de la République, et faire respecter la profession des enseignants.

Le Journal