Les images qui ont fait le tour des réseaux sociaux après la marche de l’opposition pilotée par le quator Fayulu-Katumbi-Sesanga-Matata n’ont pas encore fini de hanter les bonnes consciences, pour la cruauté avec laquelle elle a été réprimée par les forces de l’ordre.
Manifestants -adultes et enfants- bastonnés comme des malpropres. Certains embarqués violement dans les cars de la police sans tenir compte de leur rang social. Dans le lot, députés et autres personnages very importants en ont fait les frais. Des tirs à balles réelles auraient été déplorés.
À la base de ce regain de violence sur les participants à la marche qui a fait plusieurs victimes, le non respect de l’itinéraire préalablement convenu de commun accord entre les organisateurs de la marche et l’autorité urbaine, a justifié le Général Sylvano Kasongo. Sans vraiment convaincre les organisateurs de la marche.
Pourtant, parmi les victimes l’on compte une vingtaine des policiers et un mineur dont le supplice subi de la part de la police a été condamné dans l’opinion avec la dernière énergie. Mais néanmoins, il n’y a pas ne fut-ce qu’un seul mort, contrairement aux allégations de Franck Diongo parlant de deux morts, membres de son parti politique.
Touché par ces événements malheureux qui font reculer l’élan démocratique en RDC, le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a, pour apporter un réconfort moral à ces victimes, effectué lundi, la ronde à travers les centres hospitaliers de la capitale qui s’occupent de leur sort.
C’est dans ce cadre que le père de la Nation a commencé sa visite de réconfort au centre hospitalier de Debonhomme où se trouve interné le jeune Roger Masasu autrement appelé Junior par ses proches et dont le malheur est d’avoir été en première ligne des délinquants qui avaient lancé l’intifada contre les policiers dont beaucoup ont été blessés par des projectiles de délinquants visiblement motivés par une main noire.
Pour le chef de l’Etat réagissant en tant que parent, malgré sa délinquance juvénile, rien ne pouvait expliquer la violence disproportionnée exercée sur le pauvre gamin, un élève en 6e primaire, qui a juré devant le président de la République, de ne plus servir de marche-pieds aux politiques. Plus qu’un avoeu.
Poursuivant sa rendonnée,le président Tshisekedi s’est rendu à la Clinique La Candeur de Limete où sont internés 18 policiers blessés par des jets de pierres par des kuluna instrumentalisés, au niveau de l’avenue Kianza.
De ces victimes, 8 blessés légers sont sortis d’hôpital le mardi tandis que 11 portent encore des symptômes de traumatisme intracrânien et attendent des examens poussés. Quand bien même, leur état reste relativement stable, selon des sources hospitalières.
L’Hopital HJ de Limete qui a reçu aux services d’urgence la journaliste Geonne Djoko a mis un terme à la tournée du chef de l’Etat.
Pour rappel, la consoeur s’était trouvée entre deux gangs rivaux des kuluna déterminés à lui ravir son matériel de travail au point que sa resistance a amené les voyous à la blesser à la tempe avec une machette et sa vie se trouve hors du danger.
Les soins médicaux des victimes sont pris en charge par l’Etat congolais, a appris avec soulagement le chef de l’Etat.
Le Journal