Pierre Lumbi, 5 ans dans l’au-delà, le Congo mérite mieux que ce que nous connaissons aujourd’hui

5 ans après sa mort le 14 juin 2020 à Kinshasa, la classe politique congolaise, notamment les membres de Ensemble pour la République dont il fut le premier Secrétaire Général, se souviennent de Pierre Lumbi Okongo. Samedi 14 juin 2025, sa famille politique, Ensemble pour la République, conduite par son Secrétaire Général, Dieudonné Bolengetenge Balea, s’est rendue au cimetière de Benseke Nouvelle Cité pour le recueillement et dépôt d’une couronne de fleurs à son mausolée.
Après le cimetière, la délégation s’est rendue à la paroisse Sainte Anne à Gombe, assister à une messe de suffrages organisée par la famille biologique de feu Pierre Lumbi à 14h30.
Mais un jour avant, soit vendredi 13 juin, une cérémonie des témoignages a été organisée au siège du parti à Kintambo. On a suivi tour à tour les hautes cadres de cette formation politique témoignés sur la vie politique et sociale de l’illustre disparu. Julien Yav fut le premier à monter sur le podium suivis de Secrétaires nationaux Madame Adèle Ndongala et Me Willy Kola, du communicateur Mike Mukebayi, ainsi que du Secrétaire Général, Dieudonné Bolengetenge Balea.
Au cimetière, le Secrétaire Général de Ensemble pour la République avait un mot d’encouragement aux membres de son parti qui l’ont accompagné.
« Notre présence ici est pour que nous puissions nous souvenir de ce qu’il a fait et de ce qu’il a été. Le combat qu’il a mené c’était pour que notre pays sorte de la misère, que le filles et les fils de la RD Congo puisse vivre une vie digne d’être humain.
Nous savons que la manière dont les affaires de notre pays marchent ne donnent pas à tous les Congolais la possibilité de vivre dans des conditions réellement humaines. C’est pour cela, à l’exemple de ce qu’à été notre maître, nous devons continuer notre lutte, nous devons continuer notre combat, nous devons continuer à nous sacrifier, dans l’espoir que nos efforts seront venus de Dieu et que ça va déboucher sur un Congo qui fera beau vivre et que chaque Congolaise et Congolais trouvera son compte et se sentira plus humain et comprendra qu’en créant le Congo et en dotant ses terres de toutes ses richesses que Dieu a donné, son projet était que les Congolais vivent heureux, qu’ils vivent libres et dignes.
Quant on n’atteint pas cet objectif, nous devons donner notre souffle, notre énergie, de ce que nous avons comme un peu de l’ intelligence et donner de notre disponibilité pour cheminer dans cette voie là.
On venant ici pour honorer la mémoire de celui qui a été notre guide, notre père, nous avons un signe, nous voyons qu’il a été mis au tombeau et nous n’allons plus le voir en chair. Nous croyons au regard de notre culture et de notre foi. Qu’Il nous voit, oui, de là où il est, qu’il nous attend et ce que nous pouvons lui dire, c’est de veiller sur nous qui sommes restés fidèles, même si les autres ne sont pas venus ici aujourd’hui, nous sommes qu’un échantillon.
Nous voulons redire que nous devons rester fidèles sur cette ligne de conduite, parce que l’évolution des événements ne nous a pas encore donné tort au contraire, au fur et à mesure que nous avançons, l’histoire de notre pays nous apprend toujours le droit de rester fidèle à la ligne de conduite de Pierre Lumbi, parce que ceux qui cachent cette ligne n’amènent pas le Congo vers le bonheur.
Il n’y a pas autre chose à faire que de mettre nos pas dans le bonheur. C’est ça le travail du disciple, de mettre le pas et non pas dans le pas du maître.
Essayer d’imiter correctement ce qu’il fait, ce qu’il demande, ce qu’il a montré. Même si, sur le chemin il y a des embûches et des difficultés, même si l’un ou l’autre peut trébucher et tomber, glisser et tomber, le plus important c’est de se relever et de continuer la marche.
Certains de ses disciples ne sont plus de ce monde, d’autres sont allés chercher leur bonheur ailleurs, un bonheur plutôt limité à eux-mêmes. Mais les Congolais n’ont pas encore accédé à un quelconque bonheur. Tout le Congo et tous les Congolais ne sentent pas venir un minimum de bien-être et nous, ses disciples, devons continuer notre pèlerinage dans la voie que notre maître a tracé.
Nous sommes ici pour renouveler notre engagement, c’est-à-dire, nous ne lâchons pas cette lutte et ne reculons pas. Nous persévérons à lutter et à penser que le Congo mérite mieux que ce que nous connaissons aujourd’hui, parce que les Congolais aussi méritent mieux que ce qu’ils sont en train de vivre aujourd’hui.
C’est ça le sens de notre présence ici, nous sommes venus rendre hommage à celui qui a été notre maître et dire merci à Dieu pour nous avoir donné ce maître et à renouveler notre engagement, à demeurer fidèles à la ligne de conduite qui nous a tracé et à continuer ces combats, tant que les Congolais vont continuer à connaître les privations et des souffrances par la faute de ceux qui gouvernent ce pays comme c’était un pays ennemi alors que c’est aussi leur propre pays.
Je voudrais qu’en partant d’ici, que chacun de nous parte avec plus de courage, avec plus de détermination à continuer à partagé cet engagement avec d’autres pour que nous soyons toujours nombreux à croire en un Congo meilleur. Et à agir pour l’avènement d’un Congo meilleur.
Merci à vous tous qui sont venus, merci à ceux qui auraient bien voulu venir, mais ils sont empêchés pour une raison ou pour une autre, merci à ceux qui étaient déjà avant et ceux qui vont venir aussi après nous, dans le sens de renouveler notre engagement et de nous ressourcer ici pour partir au front. Voilà la raison de notre présence en ce lieu, » a exhorté le Secrétaire Général de Ensemble pour la République.
Gel Boumbe
