Course au perchoir de l’Assemblée nationale : VK, un forcing déloyal face à Bahati et Mboso

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Il y a peu le député national Vital Kamerhe, affirmait qu’il n’était ni candidat à la Primature ni à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale.

Mais quel contraste avec les actions et mouvements de VK, l’homme est déjà en campagne au Palais du Peuple.
A chacune de ses arrivées au sein de l’hémicycle un groupe d’individus instrumentalisés l’aclament.
Vital Kamerhe cherche à tout mettre en œuvre pour accéder coûte que coûte à la présidence de l’Assemblée nationale ?

Alors que le calendrier pour l’enregistrement des candidatures pour le bureau définitif de cette institution et la campagne électorale ne sont pas encore fixés, Vital Kamerhe est déjà en campagne
au Palais du peuple curieusement il devance Modeste Bahati et Christophe Mboso, une tricherie à ciel ouvert. Ses publications dans les réseaux sociaux sociaux attestant que VK serait choisi candidat de L’USN et Félix Thisekedi aurait tranché en sa faveur au détriment de BAHATI et Mboso est un montage enfantin. Un véritable ballon d’essai.
Qui ignore que l’ancien Dircab du PR5 était prévenu dans l’affaire des « 100 jours », un procès public sur les détournements de fonds alloués à la réalisation de ce Programme dont les affreux souvenirs taraudent encore la mémoire collective des Congolais.
Avec un profil aussi souillé par rapport à Bahati, Mboso et d’autres partenaires politiques de l’Union Sacrée de la nation.
Selon les indiscrétions recueillies auprès d’autres figures de l’Union sacrée. De plus, le poste stratégique de président de l’Assemblée nationale nécessite sans doute un profil propre et Modeste Bahati serait l’homme providentiel à ce poste et approuvé par l’autorité morale de l’Union sacrée, le Chef de l’État.
Mais une fausse répartition des postes circule sur la toile : un ballon d’essai selon lequel une fausse répartition des sièges attribuant la présidence de l’Assemblée nationale à Vital Kamerhe avec l’approbation du président de la République, au détriment de Christophe Mboso et Modeste Bahati. Le parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), prend la première vice-présidence, tandis que l’AAAP de Tony Kanku Siku, l’AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo, le MLC de Jean-Pierre Bemba et Ensemble de Moïse Katumbi ont également des postes de responsabilité au sein du bureau. Ces rumeurs sont déjà démenties par un simple fait : le poids politique actuel au sein de l’Union sacrée, avec le score électoral défini à l’issue des résultats définitifs des législatives nationales proclamés par la Cour constitutionnelle se présente de la manière suivante :
Après l’UDPS, c’est le regroupement politique « Agissons et bâtissons » (AB) et sa coalition dirigée par l’actuel Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui occupe la deuxième position en termes d’élus, avec 47 élus nationaux. Le fait qu’AB ne soit pas inclus dans cette répartition démontre toute la fausseté de ce qui circule sur la toile.
Pourtant, compte tenu du profil des candidats en lice, Modeste Bahati serait le mieux qualifié pour occuper la présidence de l’Assemblée nationale que Vital Kamerhe dont les mauvais souvenirs de détournement de fonds dans le dossier de 100 jours, brouillent sa carte. Dans cette éventualité, Modeste Bahati prendra la présidence du perchoire de l’assemblée nationale et l’UDPS dans son intention de prendre le poste de première vice-présidence, il est évident que la deuxième vice-présidence devra revenir à la dynamique AB en tant que 2 ème force politique au regard de nombre de ses députés nationaux. L’UNC étant 3ème force politique ne peut que se contenter du poste de rapporteur à l’assemblée nationale.
MM/CP