Blanchard Dikambi voit ses efforts de désenclaver Masina anéantis !

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“Oeuvre de tant de jours, en un seul jour effacés !”, cette maxime d’un auteur célèbre, l’acteur politique Blanchard Dikambi doit la voir défiler en ce moment dans sa tête, à un rythme effrené.

En effet, ce jeune opérateur politique qui a grandi et passé toute sa vie dans la commune de Masina, a pensé en voyant la misère de ses concitoyens, qu’il était de son devoir de désenclaver plusieurs quartiers de cette commune en jetant deux ponts sur le cours d’eau dénommé “5 ans”.
Les deux ponts construits patiement sur fond de plusieurs sacrifices ont été inaugurés à la grande satisfaction de la population qui n’avait pas, elle, manqué de féliciter l’auteur de ces ouvrages pour l’avoir tirée de la dépendance aux pirogues pour se déplacer d’un quartier à un autre, surtout en temps de pluie.


Personne n’avait alors pensé que cette joie ressentie par tous, allait être de courte durée. En effet, le mardi 14 novembre 2023, un compatriote disant être venu procéder au curage de ce cours d’eau, a entrepris avec ses équipes à la destruction des deux ponts construits par Dikambi au grand dam de la population qui n’y comprenait rien.
Plusieurs témoins interrogés sur le lieu se sont étonnés de la méchancété avec laquelle les deux ouvrages ont été saccagés devant des femmes et enfants en larmes. Renseignements pris pour en savoir plus, il s’avère que le commenditaire de la sale besogne qui a tout d’un acte de sabotage, serait un acteur politique de son état, coordonnateur de la Fondation Gekoko doublé de Directeur de cabinet Adjoint chargé de l’Administration du Gouverneur de Kinshasa. Il s’agit à entendre parler les riverains, d’un citoyen haut placé qui sait pourquoi il a posé un tel acte pénalisant des milliers d’habitants de la commune de Masina. Nombreux sont ceux qui se posent la question de savoir pourquoi penser au curage du cours d’eau en ce moment et pas avant ou après ? Question sans réponse.
Certains autres en sont parvenus à se dire qu’à l’approche des élections, des acteurs politiques ont parfois la facheuse idée de se livrer à une concurrence déloyale face à leurs adversaires, en recourant jusqu’aux coups donnés en dessous de la ceinture.
Le cas vécu à Masina ferait-il partie de cette catégorie ? Seul l’avenir nous fixera.
Le Journal