L’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo continue à s’enfoncer dans l’opinion. Ses mensonges en répétition ternissent davantage son image salie par le dossier du détournement de plus de deux cent millions de dollars destinés au parc Agro industriel de Bukanga Lonzo pour lequel il continue à échapper à la justice. Comme qui était poursuivi par un signe indien, il s’est vu contredire et blâmer par l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) suite à son affirmation selon laquelle, à son époque, un professeur d’université touchait 2500 USD par mois.
C’est au cours d’une conférence tenue à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, que Augustin Matata Ponyo a prétendu que lorsqu’il était à la tête du gouvernement, un professeur d’université percevait mensuellement deux mille cinq cent dollars américains.
En pré campagne électorale anticipée, il s’exprimait devant un auditoire composé de membres de son parti politique, Leadership et gouvernance pour le développement-LGD- et de badauts recrutés pour besoin de la cause.
Sans honte, l’ancien premier ministre a critiqué le régime Tshisekedi qu’il accuse de détruire ce qu’il a construit dont le salaire précité du professeur d’université.
Celui qui est considéré par l’opinion publique comme un mystérieux pour avoir été nommé premier ministre quelques jours après avoir survécu à un crash d’avion et plus grave, pour avoir semé des maïs dans le Bandundu et récolté une université chez lui à Kindu a dit que le salaire d’un professeur se trouve à ce jour à 1200 USD.
Pour le professeur David Lubo, président de l’APUKIN, Augustin Matata Ponyo s’est moqué des professeurs congolais. Dans une mise au point faite la semaine dernière, il a révélé que le gouvernement Adolphe Muzito avait laissé 2000 $ de salaire à un professeur et que Matata a détruit ce salaire.
« Il a laissé les professeurs dans la misère la plus noire », a martelé le professeur David Lubo.
Désormais, Augustin Matata Ponyo s’est placé en adversaire des professeurs d’université alors que lui-même a obtenu un doctorat en économie dans les circonstances déplorables connues de tous.
Le Journal
