En marge de la 37ème Assemblée générale des chefs d’état et des gouvernement de l’Union africaine, il était prévu au programme, un mini-sommet de deux heures à Adis Abeba, le vendredi 16 février, pour se pencher sur la situation sécuritaire préoccupante de l’Est de la RDC qui risque d’embraser la sous-région si l’on y prend garde.
C’est dans ce cadre que les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont pris la parole dans une séance à huis clos qui n’a laissé rien transparaitre à la fin, en déhors de l’annonce de suspension des travaux.
Mais des indiscrétions signalent que se basant sur du factuel, l’exposé du président Tshisekedi a clairement, comme à ses habitudes, designé Kigali comme instigateur et responsable de l’insécurité et du pillage des richesses congolaises, tandis que la rhétorique genocidaire a constituée le gros de la réaction rwandaise avant que les travaux de la journée inaugurale se terminent sans photo de famille ni poignée de mains.
C’est ce samedi 17 février que les travaux se poursuivent et pourraient déboucher sur des conclusions que des participants veulent encourageantes.
Le Journal
