Le parti présidentiel, UDPS, vit ses jours sombres. La bague a été soulevée par une partie de la base de Kinshasa qui a sécoué le cocotier pour faire tomber Kabuya de son poste.
Pour maints observateurs, cette agitation a pour tireur des ficelles, Eteni Longondo et d’autres cadres du parti qui voudraient mettre en pratique la notion du “otes-toi de la que je m’y mette”. Mais Augustin Kabuya a resisté contre cette dynamique que l’on dit alimentée en chaque membre du parti, par l’envie non maîtrisée de retrouver son compte pendant ce deuxième mandat de Félix Tshisekedi. Les fauteurs en eaux troubles reprochent à Félix Tshisekedi, par Augustin Kabuya interposé, de privilégier les militants du parti de la diaspora dans redistribution des postes, pendant que ceux qui ont affronté les différentes dictatures qui se sont succédées à la tête du pays, en risquant leurs vies, sont pris pour la quantité négligeable.
Beaucoup d’analystes ne manquent pas de commentaire à ce sujet. C’est le cas de Jean Claude Katende de l’ASADHO pour qui, “la lutte au sein de l’UDPS n’est pas une lutte pour l’amélioration de la gouvernance du parti ou du pays, mais une lutte de « tu as trop mangé, laisse-nous la place pour qu’on mange aussi ». Quelle que soit la solution qui sera trouvée, précise cet activiste des droits de l’homme, le parti au pouvoir en sortira affaibli et cela aura un impact négatif sur la gouvernance du pays.
Pour le Sénateur Jonas Munkamba, la crise au sein de l’UDPS/Tshisekedi, nécessite l’arbitrage de Félix-Antoine Tshisekedi pour être apaisée.
L.B
