Jean-Claude Baende à Mbandaka comme un poisson dans l’eau !

Samedi 22 mars à 10h30, heure de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur, l’avion de la compagnie CAA atterrit à l’aéroport de la ville, transportant à son bord Jean-Claude Baende Etafe Eliko, l’honorable rapporteur adjoint du Sénat et député national et provincial élu à six reprises.
Après une forte pluie, le temps s’est éclairci, et la population de Mbandaka est venue en masse pour l’accueillir, vibrant d’une énergie exceptionnelle, a-t-on appris de Bijou Nzila, la chargée de communication du rapporteur adjoint de la chambre haute du Parlement RD-congolais.
Selon la source, Jean-Claude Baende et ses partisans ont parcouru environ 6 kilomètres à pieds, sur fond de chants, danses et cris de joie. Ce, pour accueillir celui que les Mbandakais surnomment affectueusement « Jésus ». Parce que son entrée dans l’ex-Coquilatville a rappelé celle de Jésus à Jérusalem. Après avoir traversé les grandes artères de Mbandaka, ils ont atteint l’esplanade de la commune de Wangata, où il a tenu un meeting populaire, délivrant un message fort de paix face aux agressions rwandaises en République démocratique du Congo.
“Je suis ici pour vous informer que la partie Est de notre pays est menacée par une guerre qui dure depuis plus de 30 ans. Le message que je vous apporte est clair : rien n’est plus précieux que la paix. Même le président de la République ne peut offrir d’emplois à la jeunesse tant que le pays n’est pas en paix. Il vous avait promis du travail, la création d’entreprises et la construction d’universités. Vous pouvez peut être le condamner pour ne pas tenir ses promesses, pourtant l’argent du trésor public part à l’Est pour tenter de restaurer la paix”, a dit Baende avant de souligner que les archevêques et les chefs de l’Église du Christ au Congo mènent des démarches partout pour que la RDC retrouve sa paix.
“Entre nous, Congolais, réunissons-nous autour d’une table pour dialoguer, car tout problème se résout par le dialogue. Mais s’il s’agit de laisser les Rwandais récupérer une partie de notre terre, nous ne l’accepterons pas. En revanche, s’il s’agit de revendications congolaises, mettons-nous ensemble et dialoguons, car le linge sale se lave en famille”, a-t-il déclaré en appellant à l’unité et à la paix, parce que l’avenir de la RDC dépend de notre capacité à surmonter nos différences et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur. Dans un contexte de crise, son message résonne comme un appel à la solidarité nationale, invitant chaque Congolais à être acteur du changement et de la paix, a noté la source.
Le Journal