Des sanctions occidentales pleuvent contre Kigali : Ça tire sur Kagame !

“Soki omoni ndoki belela”. Ce maxime d’origine congolaise qui incite l’opinion à denoncer le sorcier a été prise en compte largement dans le cas de l’agression barbare infligée à la RDC par le Rwanda de Paul Kagame.
C’est ainsi que la diplomatie offensive est menée judicieusement par Félix Tshisekedi, Judith Suminwa, Thérèse Kayikwamba et Patrick Muyaya à l’international pour dénoncer Paul Kagame, l’acteur principal de l’agression et son soutien multiformes aux supplétifs du M23/AFC que Félix Tshisekedi n’a cessé d’appeler des marionnettes, une coquille vide. Ce narratif a été porté convenablement par ce trio du gouvernement dans tous les forums chargés de cogiter sur la question de l’insécurité à l’Est du pays. Cette guerre diplomatique contre Rwanda commence à porter des fruits avec une pluie des sanctions qui s’abat sur le régime sanguinaire de Kigali.
Sanctions insistant pour que Kagame retire ses troupes armées du territoire congolais et cesse d’apporter son soutien aux terroristes du M23/AFC. Pour beaucoup d’analystes, ce revirement a tout d’une victoire de Kinshasa sur l’agresseur qui a violé le territoire congolais pour des raisons de pillages des ressources minières et d’invasion des terres.
Cette prise de conscience observée dans divers milieux occidentaux jadis enclains à prendre faits et causes pour Kagame et son pays, donne la pleine mesure de la perte de considération pour Kagame pour sa déstabilisation d’un pays voisin, avec risque que la crise se propage au niveau de la région des Grands Lacs.
La chronologie des faits liés à la prise des sanctions contre le Rwanda, telle que présentée par notre confrère Belhar Mbuyi a retenu notre attention pour sa pertinence et nous nous y referons en vue de fixer l’opinion.
Le confrère rappelle que la Belgique, ancienne puissance mandataire du Rwanda et du Burundi et ancien pays colonisateur du Congo a donné le ton. Bruxelles s’est retrouvé au premier plan dans l’exigence des sanctions contre le Rwanda. Au point que, excédé, le pays des mille collines a annoncé, mardi 18 février, la suspension des programmes d’aide au développement belges dans le pays, accusant l’ex-puissance coloniale d’avoir pris fait et cause pour Kinshasa dans le conflit en cours dans l’est de la RDC.
Le 21 février, note Belhar, c’est au tour des Etats Unis, considérés comme le plus grand allié du Rwanda d’annoncer des sanctions financières contre le porte-parole du M23/AFC et un ministre rwandais, James Kabarebe, accusé d’”orchestrer le soutien” des RDF aux rebelles du M23. Comme si cela ne suffisait pas, le même jour, c’est à l’unanimité de ses membres que le Conseil de sécurité a adopté, dans l’après-midi, une résolution présentée par la France qui « condamne fermement » l’offensive menée par le M23 en RDC et les avancées qu’il réalise dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu avec le soutien des Forces de défense rwandaise, et appelle au retrait immédiat de ces dernières du Congo.
Le lundi 24 février, le Royaume uni a suspendu la majorité de ses aides au Rwanda. Notamment son aide financière bilatérale directe à Kigali, limitant les activités de promotion commerciale et interdisant la participation de hauts responsables britanniques aux événements officiels rwandais ou organisés dans le pays. Ces sanctions s’inscrivent dans une volonté d’intensifier la pression diplomatique sur le gouvernement rwandais et de coordonner avec les partenaires internationaux d’éventuelles nouvelles sanctions. Sur le plan militaire, le Royaume-Uni a annoncé la suspension de toute assistance en formation aux forces armées rwandaises et la révision des licences d’exportation d’équipements destinés à la RDF, a souligné la source tandis que nous ajoutons à cette liste le Canada qui vient à son tour de frapper Kigali le 03 mars 2025. Nous publions in extenso le communiqué du gouvernement canadien. Dans la foulée, le Luxembourg qui avait fait douter l’Union Européenne pour prendre des sanctions contre Kigali, vient de se raviser en revenant à des bons sentiments en emboîtant le pas à ceux qui se sont montrés fermes contre le Rwanda. L’Union Européenne elle-même est sortie de sa léthargie pour prendre une batterie des sanctions. l’Allemagne et le Canada ne sont pas en reste, comme le démontre le communiqué publié par le gouvernement de ce dernier pays et que nous reprenons in extenso pour sa quintessence. Le Conseil des Nations unies pour les Droits de l’homme a également condamné et appelé l’agresseur par son nom : Paul Kagame. Cela n’a jamais été vu auparavant, pendant les trente ans que cette triste situation perdure sur fond des massacres du Rwanda sur les populations de l’Est de la RDC sous de prétextes fallacieux, des pillages des ressources minérales et tant d’autres bévues. Mais l’heure a sonné pour que l’opprobre tombe sur l’auteur de ces impairs que tout le monde connaissait, mais que personne n’osait citer par son nom. Félix Tshisekedi, lui, verra son nom gravé dans les annales pour avoir réussi ce pari fou en parvenant à convaincre le monde entier pour condamner l’ogre Rwandais.
Laurent BUADI
SANCTIONS : Des opinions positives…
Une analyse faite par un auteur inconnu sur les réseaux sociaux concernant la question des résolutions avec leur impact et implication ne nous a pas laissés indifférents dès lors qu’elle soutient que la guerre en République Démocratique du Congo continue de prendre une tournure dramatique avec l’implication croissante du Rwanda.
Accusé de soutenir le groupe terroriste M23/AFC et de déployer des troupes en RDC, le Rwanda fait face à des pressions internationales de plus en plus fortes. En réponse à ces accusations, l’Allemagne a suspendu son aide financière au Rwanda, une décision qui pourrait marquer le début d’une série de sanctions internationales. Cette situation soulève des questions sur les véritables intentions du Rwanda et les répercussions pour la RDC et la Région.
Les sanctions économiques prises contre le Rwanda redéfinissent les relations internationales dans la région des Grands Lacs. Le Rwanda de Paul Kagame se trouve de plus en plus isolé sur la scène internationale, avec la suspension de l’aide au développement par des pays européens comme l’Allemagne et la Belgique. Ces décisions ont un impact potentiel important sur l’économie du Rwanda, un pays largement dépendant de l’aide internationale. La communauté internationale semble prête à faire pression pour forcer #Kigali à répondre de ses actes.
L’Allemagne a Suspendu ses Engagements Financiers envers le Rwanda, une décision qui affecte gravement les relations bilatérales. Cette action fait suite à une série de démarches diplomatiques pour isoler davantage le Rwanda, avec d’autres pays européens, comme la Belgique, prenant des mesures similaires. Ces sanctions montrent que la communauté internationale ne tolérera pas les violations de la souveraineté de la RDC et les violences liées au M23.
L’isolement diplomatique du Rwanda pourrait avoir des conséquences économiques considérables. Le Pays pourrait se retrouver sans les ressources nécessaires pour maintenir ses projets de développement. La suspension de l’aide par des pays comme l’Allemagne et la Belgique pourrait entraîner une crise économique majeure, affectant directement la population rwandaise. Cependant, ce n’est pas seulement une question économique ; des questions de souveraineté et de droits humains sont également en jeu.
La situation en RDC ne se limite pas à un simple différend régional. Elle soulève des questions profondes sur la justice️, les droits humains et la souveraineté des Congolais. Les accusations d’implication rwandaise dans les violations des droits humains, Notamment les massacres et les déplacements de populations, mettent en lumière la gravité du conflit. L’avenir de la RDC et de la région dépendra en grande partie de la capacité de la communauté internationale à imposer des sanctions et à encourager une résolution pacifique du conflit.