Construction du sanctuaire de Bakandja : Abbé Guy René Bokole fixe l’opinion
Depuis un certain temps, la construction de sanctuaire Bakandja fait couler salive et encre, les uns parlent de détournement, les autres par contre sont dans l’oisiveté.
En sa qualite de chargé des relations extérieures et superviseur du projet, l’Abbé Guy René Bokole Mompongo Mo Imana qui, après ses émissions et points de presse à ce sujet, vient d’éclairer l’opinion, en donnant quelques éléments et considérations par rapport à ce dossier.
De commencer, l’Abbé Guy René Bokole rappelle que l’Eglise catholique pouvait facilement donner des réponses à cette question mais puisqu’elle n’est pas manipulable, elle a préféré garder son silence car, la procédure est très vicieuse et très intimidatoire avec des allégations sans preuve et lourdes de conséquences.
Il accuse un groupe des jeunes qualifiés des mendiants et même certains honorables qui se sont mis à leur remorque. Pour lui, ces derniers n’ont pas la maîtrise du montant qui a été décaissé pour la 1ère tranche. Les uns parlent de 2.150.000 $ et les autres de 4.000.000 $. Or le montant décaissé par le trésor public qui a chuté dans le compte de l’archidiocèse ne correspond nullement à ces deux montant qu’ils prétendent détenir des preuves.
« Ils n’ont aucun respect pour notre père spirituel, le père Archevêque, en attribuant des propos mensongers, affirmant qu’il leur aurait dit qu’il nous avait chassé, moi et le père Maurice Mazikimba AZIKIMBA, msc, du diocèse pour avoir détourné de l’argent. Ce qui est exactement faux car c’est la même Église qui m’a confié de nobles missions pour la confiance qu’elle a en moi. Le Père Maurice a été comme moi, envoyé aux études à l’UCC pour le troisième cycle. Aucun ecclésiastique ne peut être admis aux études à l’université Catholique du Congo (UCC) sans la recommandation préalable de son Évêque ou de son supérieur », déclare l’Abbé Bokole.
Ces derniers n’ayant aucune qualité pour que l’Église leur rendent compte, le Superviseur du projet donner avec precision la bonne information.
Autour du projet, le gouvernement, l’archidiocèse de Mbandaka-Bikoro et le Groupe Relief
« Pour votre information, le projet de valorisation des sites du bienheureux Isidore Bakanja est exécuté suivant le contrat tripartite entre le gouvernement congolais, représenté par le ministère de l’aménagement du territoire ; l’archidiocèse de Mbandaka-Bikoro, Initiateur du projet et Groupe Relief, entreprise d’exécution. Il y a eu, il y a et il y aura des réunions, des rapports d’évaluation, d’exécution… entre ces trois parties. Nous n’avons aucune obligation de donner de réponses ou des informations à un groupe d’impolis qui ne respectent aucune règle et qui sont toujours prêts à mentir », fait-il savoir.
L’Abbé souligne que, comme certaines dispositions de ce contrat interdisent de livrer des informations au tiers et aux personnes non attitrées, ils souhaitent, dans leurs intentions de continuer à s’égarer avec leurs affirmations sans fondement qui finissent par se révéler fausses.
Le Groupe Relief maîtrise tous les sites
L’Abbé chargé des relations extérieures du projet precise qu’au sujet du Groupe Relief, elle est l’unique entreprise qui a fait l’étude de tous les sites de Bakanja sauf celui de Bokendela.
« Pour rafraîchir votre mémoire, le Bienheureux Isidore Bakanja a 5 sites, notamment Bokendela, son lieu de naissance ;
Bolokwasimba à Mbandaka, son lieu de baptême ; Ikili, son lieu de martyr ; Wenga son lieu de décès et 1er lieu d’inhumation ; Bokote, son dernier lieu d’inhumation.
Il affirme que l’entreprise Relief avait prefinancé les études et s’était tendu physiquement en ce lieu avec des données géotechniques qui l’ont permis d’être recrutée par l’archidiocèse pour exécuter ses travaux. Relief n’est pas une entreprise fictive, c’est elle aussi qui construit l’hôpital Saint Luc en face du parquet.
Superficies de construction
S’agissant de la construction de Bokote, il rassure que la superficie de cette concession de l’Église n’a pas moins de 60 hectares.
« Avec l’argent reçu, l’entreprise a commencé la construction du quai d’accostage ; le traçage de la piste pour atterissage des aéronefs ; la construction du sanctuaire ; le Grand bâtiment administratif ; les hébergements des évêques;
l’hébergement des pèlerins laïcs ; des grottes mariales
pour ne citer que cela et, les images temoignent. C’est vraiment absurde et même stupide d’entendre des gens commentés seulement sur 1 bâtiment où les herbes ont poussé suite à la rupture du financement, affirmant que tous les travaux n’ont même pas coûté 50.000 $ », dit-il.
Évaluation des travaux
Pour faire l’évaluation de ces travaux cela demande de visiter toutes ses oeuvres.
« A Bokote par exemple, on ne construit pas sur quelques mètres carrés mais sur 20 hectares des hectares. On est en train de construire toute une cité.
2° On ne construit pas dans un milieu urbain, car la localité de Bokote est à 360 km de Mbandaka. C’est un coin perdu. Il fallait presque tout importer sur le plan matériel et sur le plan humain. Les habitants, vous étiez témoins des bateaux qui arrivaient avec des matériaux importés de Kinshasa et même du Kongo Central, du Kwilu notamment les briques cuites selon les normes jusqu’à Bokote.
Vous étiez également témoin de recrutement des ouvriers à partir de Mbandaka parce que sur place à Bokote, il n’y avait presque pas de gens qualifié dans ce domaine. À Mbandaka, l’entreprise avait recruté 135 ouvriers. N’étant pas de Bokote, l’entreprise les a pris en charge par rapport au logé et à la nourriture ainsi qu’à les former puisqu’ils n’avaient aucune base », a-t-il démontré.
*Église Catholique et Son Excellence Guy Loando en parfaite collaboration*
L’Abbé Guy René Bokole précise que ce n’est ni Guy Loando, ni son ministère qui détenait l’argent qui était viré directement du Trésor public vers le compte de l’archidiocèse qui, à son tour, envoyait progressivement, après évaluation et selon le devis par de l’entrprise Relief dans le compte. Que celui qui a des preuves contraires le brandisse.
« Nous attirons l’attention de ces jeunes manipulés, s’ils ont des problèmes avec Excellence Guy Loando qu’ils sachent que l’Eglise catholique n’est pas leur marche pied ; ils n’ont aucun droit d’empêcher l’Église catholique de reconnaître l’implication et l’engagement de S.E. Guy Loando dans ce projet. Le projet étant initié par l’archidiocèse, c’est Excellence Guy Loando qui l’a apporté au niveau du gouvernement. Ils doivent aussi savoir que l’Eglise est toujours neutre. Ils encourage et remercie tout celui qui rend un bon service à son peuple. De la même manière, elle condamne et décourage tout celui qui veut asservir le peuple. L’Eglise catholique est libre et neutre. S’ils ont des problèmes avec Excellence Guy Loando, qu’ils ne se cachent pas derrière l’Eglise.
Nous y reviendrons
Gel Boumbe