Bientôt les élections bloquées en RDC pour quel résultat?

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A droite, des urnes pour les élections de 2011, présentés par la Ceni le 01/11/2011 au Palais du peuple à Kinshasa, lors du forum sur l’état des lieux du processus électoral en RDC et sur la campagne électorale en cours, organisé par la Ceni. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Depuis que le mode de désignation ou de choix des Dirigeants de la République Démocratique du Congo se fait par la voix des élections, nous voici aujourd’hui au 4ème cycle. Les trois premiers cycles ont été organisés de la façon dont chacun le sait, si bien que pour le premier cycle les prélats étaient en désaccord avec Monsieur l’Abbé Apollinaire MALUMALU (paix à son âme).

Pour un certain cycle, les résultats des élections étaient proclamés dans un Char blindé.
Le Président de la CENI alors CEI à l’époque était désigné sans un soubassement, même au second cycle. C’est pourquoi, sur l’initiative de Bernard BOTULA wa BONSOMI, un groupe de 35 révolutionnaires s’est mis débout avec une pétition à la main pour dire non au tripatouillage des résultats électoraux.
Malheureusement, après cette révolution dont les grands acteurs furent mieux connus, à savoir Christopher NGOYI, Jean Bosco PUNA, Jean TUNDA, Merlin BOSAKA, Freddy BONGANGA, auxquels s’étaient ajoutés Wivine CHUMiSA, Josée BANDUI, Léon ALIKANE, Dieu-Merci BATSINO et Thérèse BOLA BOMPETI, c’est toujours Abbé Apollinaire MALUMALU qui est revenu sans gagner les élections de désignation au sein de la Société Civile.
Et pourtant, la loi organique de la CENI était revue pour intégrer les propositions faites par ce groupe des personnes citées ci-haut sous la conduite de Bernard BOTULA wa BONSOMI qui, dans la foulée, mènera un lobbying à l’Assemblée Nationale pour arracher de poste de Président de la CENI, en faveur de la Société Civile.
L’Acteur principal de ce lobbying n’est autre que le Doyen d’ancienneté de la Société Civile de la RDC.
Pour le cycle électoral de 2006, Jean-Pierre BEMBA a crié haut et fort sur les résultats publiés et en 2011 c’était le tour du patriarche Etienne TSHISEKEDI.
En 2018, on a vu Martin FAYULU faire le tour du monde pour réclamer la vérité des urnes.
On se pose la question si les élections arrangent la problématique de la gestion de la cité.
Comme hypothèse, nous nous permettons de dire que les élections en Afrique n’arrangent toujours pas les choses. Le cas de lobbying est illustratif car, du vivant de KADHAFI, les élections n’y étaient pas organisées, mais les citoyens de ce pays vivaient mieux que quiconque de l’Afrique.
Hélas, la controverse autour des élections n’est plus horizontale autrement dit pour tout le monde, mais maintenant verticale ou à l’intérieur des Regroupements politiques où, en passant, certains n’avaient jamais connu des réunions organisationnelles encore moins stratégiques.
Lors de l’élection d’Emmanuel SHADARY, la gestion financière n’a pas répondu au rendez-vous et, comme preuve certains cadres du PPRD et FCC ont trouvé la mort pour avoir été très fermés en la matière.
Cette controverse sur les élections se fait sentir en ce moment précis au sein de l’Union Sacrée de la Nation (USN) qui, jusqu’à ce jour, se caractérise par l’immobilisme électoral et l’absence d’engineering en la matière.
Certes, l’Union Sacrée de la Nation (USN) est organisée et structurée, mais la touche ou l’expertise électorale fait défaut.
Si hier, les communicateurs pouvaient se taper la poitrine en disant n’importe quoi, ce n’est plus le cas aujourd’hui, où il y a opacité financière.
L’Union Sacrée de la Nation doit donc se remettre en cause pour la stratégie électorale de dernière minute dont l’élément clé est l’argent qui, jusqu’à présent, ne se fait pas parler et pourtant, Dénis KADIMA a déjà lancé la campagne.
Aucun groupe politique, social, économique ou culturel ne peut se lancer aux élections sans en dégager le budget. Les articulations de dépenses de ce budget sont toujours, depuis que le monde est monde, horizontales (reconnaissance des partenaires) et verticales (prise en compte des membres-clés).
Sachant bien ce qui pourrait arriver, un Expert averti, que KABILA avait bloqué en 2012 en faveur de Monsieur l’Abbé MALUMALU, en l’occurrence Bernard BOTULA wa BONSOMI, avait initié une structure qu’il qualifie de Projet Socio-Politique dénommé « DYNAMIQUE DEUXIEME MANDAT A FELIX ANTOINE TSHISEKEDI-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, en abrégé DDM-FATSHI-PR.
Cette structure, animée par 43 personnes (Hommes et femmes), s’est faite révélée auprès des personnalités ayant qualité de saisir le Président de la Républiques. Hélas, il se dégage une autre opacité dite administrative, à côté de celle dite financière qui n’a pas un nom, mais qui peut porter un qualificatif lorsqu’on se met à analyser le passage du Président FATSHI au Congo Central et au Maniema (mauvaise prestation).
La DDM-FATSHI-PR, ayant déclaré être prête à donner 8 millions de voix venues de ses membres et alliés, est bloquée par manque de moyens appropriés (financiers et matériels).
Lors de sa réunion convoquée d’urgence du 27 novembre 2023, la DDM-FATSHI-PR s’est résolue de dire la vérité rien que la vérité en matière financière pour l’élection du Président Tshisekedi. Dès lors que 98 % des candidats murmurent pour n’avoir pas eu l’argent de la campagne jusqu’à ce jour , la DDM-FATSHI-PR, structure soeur à l’UNION SACREE DE LA NATION (USN), se pose la question de savoir où est parti l’argent de la campagne électorale votée pour le Président FATSHI ?.
Pourquoi la DDM-FATSHI-PR est repoussée dans la mesure où elle est une véritable chienne de chasse pour Felix Antoine TSHISEKEDI. ?
La situation déplorée ne risque pas d’amener la RDC dans le créneau de Georges WEYA du Libéria ? A l’allure où évolue la campagne, nous n’allons pas assister aux élections bloquées ?
Que chacun de l’USN réponde à ce questionnaire.

H.D