La Commission nationale électorale indépendante -CENI- continue inexorablement à mettre à exécution sa feuille de route. En publiant récemment les dates de réception des candidatures, elle vient de prouver, une fois de plus, que les chiens peuvent beau aboyer, la caravane poursuit son chemin.
Du coup, l’opposition qui attend voir la CENI marquer un quelconque signe d’essoufflement pour crier haro sur le baudet, se trouve placée dos au mur. Ce qui a fait dire à un analyste qui suit de près l’état d’avancement du processus électoral en cours que l’opposition risque d’être prise à son propre piège, elle qui semble avoir un autre agenda que celui de se préparer à affronter les joutes, en passant tout son temps à claironner à longueur des journées que le processus est entâché de beaucoup d’irrégularités, sans le prouver. Au point que les journées portes ouvertes organisées par la CENI à l’intention des parties prenantes, ont été carrément boycottés par une opposition visiblement préparée à compliquer l’existance à Dénis Kadima et les siens.
Si ce n’est pas cet alibi qui est utilisé, elle recourt à un autre devenu amorti concernant, selon l’opposition, le désequilibre qui serait constaté dans la composition de l’équipe de la centrale électorale. Pour maints analystes, l’opposition est dans son rôle de distraire l’opinion pour faire discréditer le pouvoir en place.
La dernière ligne droite…
Par la publication des dates de réception des candidatures, la CENI vient de sonner l’hallali pour appeller ceux qui ont soif des électioms à monter à bord de son train. Les autres qui ne croient pas en la véracité de ses actions ne pourront que rester sur lee quai et attendre l’occasion qu’ils jugeront propice à leurs convenances.
C’est à ce niveau que deux options se présentent à l’opposition : soit avaler sa dignité ou ce qui en reste en allant répondre à l’appel de la CENI, la même. Soit monter les enchères et refuser de se mettre au pas.Ce qui achevera de donner au pouvoir matière à se donner raison. Il y a lieu dans ce.cas, de revivre l’experience de la machine à voter. Refutée mais acceptée en dernier ressort.
Laurent BUADI