Méchanceté: L’assistance humanitaire destinée aux déplacés de Kwamouth détournée

0
7

Alors qu’ils étaient censés bénéficier des vivres et non-vivres et d’une somme d’argent, don du gouvernement central, les déplacés de Kwamouth qui ont trouvé refuge à Bandundu-ville n’ont vu que de la poussière. La délégation venue de Kinshasa semble avoir amené à une autre destination non encore élucidée, ce qui leur revient de droit.

La semaine dernière, la presse a fait écho de l’arrivée à Bandundu-Ville, chef-lieu de la province du Kwilu, d’une délégation du gouvernement central. Celle-ci était composée notamment du Ministre de l’Intégration régionale et Francophonie, Me Didier Mazenga, du Ministre du Numérique, Prof Eberande Kolongele, du Ministre des Affaires sociales, Modeste Mutinga et de la Gouverneur du Maid-Ndombe, Rita Bola. Elle avait pour principale mission, apporter du réconfort et de l’assistance aux déplacés qui ont fui le territoire de Kwamouth, suite aux violences meurtrières entre les peuples Teke et Yaka.
Malheureusement, les déplacés disent n’avoir rien obtenu et ont manifesté dans les rues de Bandundu-ville, samedi 22 octobre. Lors de cette manifestation, ils ont fustigé publiquement le comportement des membres de la délégation venue de Kinshasa, les accusant d’avoir volé argent en liquide, vivres et non-vivres leur destinés.

Ils ont sollicité du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, l’envoi d’une autre délégation, composée cette fois-ci des élus du Grand Bandundu, pour constater la malhonnêteté et la méchanceté des ministre précités et les autres délégués qu’il a mandatés pour les assister.

Chassés du site d’hébergement pour avoir manifesté
Des témoins racontent que certains biens destinés aux sinistrés auraient été trouvés dans les résidences de certains membres de la délégation, notamment celle du Ministre Didier Mazenga.
La Gouverneure du Maï-Ndombe est elle aussi suspectée d’avoir déplacé un lot important de ces biens à la cité de Nioki.
Le comble, les pauvres déplacés dépourvus de tout ont été chassés du site d’hébergement où ils étaient logés pour avoir manifesté. Aux dernières nouvelles, ils seraient dans les rues où ils sont contraints à la mendicité. 

Le Journal