Le Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA) a entamé, le 16 novembre, les consultations politiques en vue de renforcer la cohésion nationale. La démarche de l’institution, selon son président, Joseph Olenghankoy, est la matérialisation des conclusions de la session extraordinaire tenue lundi dernier, au cours de laquelle elle avait déploré les conflits intercommunautaires au Mai-Ndombe et au Kongo central ainsi que « l’effritement de la cohésion nationale ».
Face à l’agression rwandaise, le CNSA a amorcé des consultations politiques avec le président honoraire du Sénat, Léon Kengo wa Dongo, dont l’expérience est très utile pour la résolution de la crise dans l’est du pays, a expliqué Joseph Olenghankoy.
« Tout ce qu’on peut faire dans ce pays sans la cohésion nationale, on n’y arrivera pas », a-t-il souligné. Il s’est également dit surpris de l’ouverture de Martin Fayulu qui se serait prêt à rencontrer le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, en vue de discuter de la situation actuelle que traverse le pays. « Nous avons pensé utilement venir voir le président Fayulu pour discuter avec lui sur le Congo. Ce que je dois vous dire, nous sommes surpris de sa grande ouverture. Le président Fayulu l’a déclaré haut et fort pour l’intérêt de la République qu’il est prêt à rencontrer son frère Félix Tshisekedi pour parler du dossier du pays, pas autre chose », a indiqué le président du CNSA. Pour Olenghankoy, lors de cette rencontre Fayulu-Tshisekedi, il ne sera pas question du partage du pouvoir. « Je crois que c’est la plus bonne nouvelle que moi j’ai eue », a-t-il indiqué, au sortir de l’audience chez Fayulu.
Lucien Dianzenza/CP
