L’UDPS/Tshisekedi rejette en bloc toutes les négociations politiques en dehors des processus de Luanda et de Nairobi

La dégradation de la situation de la situation sécuritaire dans la partie orientale de la République démocratique du Congo ne laisse pas indifférent l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi). Dans une déclaration signée en date du 11 février 2025 par son Secrétaire général, Augustin Kabuya, l’UDPS/Tshisekedi déplore la récente invasion de plus de 10.000 militaires rwandais à Goma. Pour le parti présidentiel, ce mouvement constitue « un acte d’agression commis par le Rwanda contre la République démocratique du Congo ».

Face à cette situation, l’UDPS/Tshisekedi condamne fermement les diverses violations des droits humains perpétrés sur le sol congolais, sous le silence de la communauté des nations, par l’armée rwandaise, sur la population de Goma. Par conséquent, l’UDPS/Tshisekedi demande au Conseil de sécurité de l’Onu de prendre des sanctions appropriées contre le président Paul Kagame ainsi d’autres dirigeants rwandais impliqués dans les violations des droits humains en RDC. Ce parti demande aussi à l’Union européenne (UE) de suspendre toute collaboration et tout partenariat avec le pays agresseur en ce qui concerne les minerais critiques, rapporte la déclaration.
En outre, l’UDPS/Tshisekedi suit attentivement les réunions tant au niveau international qu’au niveau régional, autour de la question en RDC. Elle encourage le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Gouvernement à poursuivre les efforts diplomatiques qui produisent déjà des fruits et leur recommande de demeurer vigilant sur le front militaire.
L’UDPS/Tshisekedi rappelle, qu’en tant que groupe armé, le M23/AFC peut avoir sa place dans le processus de Nairobi à l’instar d’autres groupes armés se reconnaissant congolais. De ce fait, il ne peut y avoir des discussions directes entre Kinshasa et ce groupe terroriste à la solde du Rwanda. Tout en privilégiant la cohésion nationale interne, l’UDPS/Tshisekedi rejette en bloc toute démarche tendant à organiser des négociations politiques en dehors des processus de Luanda et de Nairobi. Elle dénonce l’initiative des acteurs religieux dont les prises des positions n’ont jamais caché leur antipathie à l’endroit des institutions de la République.


En tentant d’amener séditieusement le M23/AFC à la table de négociation, les leaders religieux auteurs de cette démarche n’ont pas seulement violé la ligne tracée par la communauté internationale, mais surtout, ils n’ont fait que cracher sur la mémoire des Congolais tués par le M23, renseigne la source. Le Congo étant un pays laïc, l’UDPS note que l’Eglise n’a pas pour vocation de prendre des initiatives politiques à la place des institutions de la République. Cela étant, elle demande aux confessions religieuses de privilégier, dans leurs prédications, des messages de paix, de cohésion nationale et surtout de respect à l’égard des autorités étatiques légalement établies. Avant de noter que le pays sortira victorieux de cette guerre et conservera son intégrité territoriale.

Le Journal