RDC : Les élections chaotiques de 2011 et leur impact négatif !

 RDC : Les élections chaotiques de 2011 et leur impact négatif !

A man looks at results from a single polling station posted on a wall as an official makes notes in Democratic Republic of Congo’s capital Kinshasa, November 29, 2011. First results emerged from the Democratic Republic of Congo’s chaotic elections on Tuesday but some voters were still casting their ballots in a vote tainted by confusion, violence and allegations of fraud. REUTERS/Finbarr O’Reilly (DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO – Tags: POLITICS ELECTIONS)

Les élections générales de l’année 2011 ne cesseront de sitôt de faire parler d’elles, pour leur goût amer laissé dans la mémoire collective congolaise. Car, ayant été entachées de violations des droits humains. Selon plusieurs observateurs, des agressions et des intimidations contre des opposants politiques, des électeurs et des membres de la société civile avaient été signalés dans plusieurs coins de la RDC.


Jeter un regard dans le rétroviseur pour parler de ces dérapages, nous renvoie immédiatement à la figure, les causes profondes qui en avaient été à la base, dont notamment, les cas de fraudes électorales sur fond de bourrage des urnes, des bulletins de vote falsifiés et des manipulations des résultats par la centrale électorale accusée d’avoir entretenu un flou artistique dans le processus électoral.
La Commission électorale nationale indépendante -CENI- a été également accusée de partialité en favorisant le parti au pouvoir et minant inconsciemment, la confiance dans le processus électoral.

Des victimes oubliées !
Résultat : après l’annonce des résultats, des manifestations avaient éclaté dans beaucoup de parties du pays, entraînant des confrontations entre les forces de l’ordre et les partisans des partis d’opposition non convaincus de la défaite supposée de leurs leaders. Cela a conduit à des violences d’une rare intensité, des pertes humaines et des disparitions inquiétantes de compatriotes.
Dans cette dernière catégorie, se trouve le cas de mademoiselle Binga Obena Louisianne qui etait d’abord membre du parti politique d’opposition ADR qui l’avait désignée superviseure de ses temoins dans un centre, le jour de vote. Elle fut enlevée dans la foulée du fatwa qui a fait suite au désordre post-électoral avant de s’échapper et de s’évanouir dans la nature. Laissant sa famille et ses proches désemparés.
C’est dans cette cacophonie que son nom est toujours cité sur la liste des évadés et encore recherchée.

Le Journal

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