L’insécurité urbaine se porte bien à Kinshasa: IZU Awis Audrey dépouillée de ses biens de valeur sous menaces de mort par des bandits armés !

La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, se trouve depuis plusieurs années, en proie à une recrudescence alarmante de l’insécurité urbaine exacerbée par le phénomène des attaques armées des “Kuluna” qui continuent de faire des victimes dans la population. Cette dernière ne sait à quel saint se vouer dès lors que la police s’est montrée défaillante.

Parmi les formes les plus préoccupantes de cette criminalité figure la violence perpétrée par les bandes organisées connues sous le nom de « Kuluna », des groupes criminels composés principalement de jeunes en situation de marginalité qui opèrent dans plusieurs quartiers de la capitale, souvent en plein jour, armés de machettes ou d’armes à feu. Ils sèment la terreur sur leur passage et emportent des biens laissés par des personnes paniquées en fuite pour se protéger de leur barbarie.

Les autorités en charge de la lutte contre ce phénomène ont beau diffuser les annonces pour décourager les inciviques, mais le climat d’insécurité persiste, alimentant un sentiment d’abandon et de vulnérabilité au sein de la population kinoise.

Un exemple parmi tant d’autres…

Parmi les cas récents qui témoignent de cette insécurité persistante, figure celui de madame Audrey Izu Awis, une fonctionnaire de l’État qui a été victime d’une agression violente perpétrée dans la nuit du 03 au 04 octobre 2024 à son domicile située au quartier Joli Parc, dans la commune de Ngaliema.

Selon les premiers éléments du dossier, la victime qui est une mère célibataire vivant seule avec ses enfants, a été attaquée à son domicile cette nuit-là, par un groupe de bandits munis de machettes et de couteaux sur fond d’une tententive de viol et des menaces de mort. Elle a été tellement traumatisée par cette barbarie qu’elle s’est laissée dépouiller de ses biens de valeur et d’une importante somme d’argent.

Sous le choc qui a donné lieu à un inquiétant traumatisme, IZU Awis Audrey a été hospitalisée avant de déposer une plainte contre inconnus auprès des instances judiciaires. Le dossier judiciaire lié à cette affaire est actuellement en instruction au Parquet de Grande Instance de Kinshasa/Gombe.

Ce drame, comme on peut le voir, remet la question cruciale de la sécurité publique dans les zones urbaines au centre des préoccupations, et interroge la capacité des pouvoirs publics à garantir la protection des citoyens. Les appels à une réponse gouvernementale plus ferme se multiplient, tant du côté des familles des victimes que des organisations de défense des droits de l’homme et des parlementaires.

Il est notamment demandé avec insistance, un renforcement des dispositifs sécuritaires, une intensification des poursuites judiciaires à l’égard des auteurs de ces actes et une relance des programmes de réinsertion sociale des jeunes désœuvrés.

Le Journal