Jeudi 02 février 2023, dans un stade des Martyrs de la Pentecôte plein comme un oeuf, le Pape François a parlé sans langue de bois aux jeunes venus par dizaines de milliers, venus l’écouter avec beaucoup d’intérêt. Le Saint Père a abordé plusieurs points intéressants pour s’adresser à eux. Notamment la dépendance aux réseaux sociaux qui pour eux, a plus de mal que du bien et les déroutent du droit chemin.
“C’est vrai, la virtualité ne suffit pas. Nous ne pouvons pas nous contenter d’interagir sur des réseaux sociaux avec des personnes distantes ou même fausses”, leur a-t-il conseillé en soulignant que la vie ne se touche pas avec un doigt sur l’écran, et qu’il est triste de voir des jeunes rester pendant des heures devant leurs téléphones : après qu’ils se sont vus, tu regardes leurs visages, tu vois qu’ils ne sourient pas, leur regard est fatigué et ennuyé. “Rien ni personne ne peut remplacer la force du vivre-ensemble, la lumière des yeux, la joie du partage. Parler, s’écouter est essentiel: alors que chacun cherche sur l’écran celui qui l’intéresse, découvrez chaque jour la beauté de vos laisser émerveiller par les autres, par leurs histoires et leurs expériences”, a noté le pape tout en suggérant que le jeune sente qu’il n’est pas seul, mais une seule Eglise, un seul Peuple. “Sens que ton bonheur dépend de celui de l’autre, qu’il est multiplié par l’ensemble. Sens-toi protégé par ton frère et ta soeur, par quelqu’un qui t’accepte tel que tu es et qui veut prendre soin de toi. Et sens-toi responsable des autres, membre vivant d’un grand réseau de fraternité où l’on se soutient mutuellement et où tu es indispensable et responsable de ton Eglise et de ton pays”, a-t-il dit. Dans la même dynamique, sa Saintété a ajouté : “Tu apportes à une histoire plus grande qui t’appelle à être acteur :créateur de communion, champion de la fraternité, rêveur indomptable d’un monde uni”, a-t-il martélé.
Il a poursuivi en soulignant que dans cette aventure, le jeune n’est pas seul : toute l’Eglise répendue dans le monde entier le soutient. Ce n’est pas un défi difficile à relever, il est possible, a dit le pape. “Vous avez aussi des amis qui, des tribunes du ciel, vous poussent vers ces objectifs”, a-t-il indiqué en parlant de Isidore Bakanja, Marie Clémentine Anuarité ainsi que Kizito et ses compagnons. Eux qui ont confessé par leurs vies, la force de l’amour et du pardon”. “Leurs noms inscrits dans les cieux, resteront gravés à jamais dans l’histoire, tandis que la fermeture et la violence tournent toujours au détriment de ceux qui les commettent”, a noté le pape tout en sachant que les jeunes ont montré à maintes reprises, qu’ils savent se lever pour défendre, même au prix de grands sacrifices, les droits de l’homme et l’espoir d’une vie meilleure pour tous dans le pays.
À suivre…
Le Journal
