La CENCO et l’ECC éclaboussées dans la megestion des fonds publics !

 La CENCO et l’ECC éclaboussées dans la megestion des fonds publics !

L’affaire n’est pas nouvelle pour ceux qui suivent de près la vie de la nation, elle est liée à la façon dont les évêques catholiques et protestants ont-ils utilisé les fonds publics mis par le gouvernement à leur disposition pour réaliser des projets sociaux ?

Et les observateurs s’étaient posés la question de savoir si ces fonds ont été gérés en bon père de famille et si ils ont été transparents dans l’utilisation de cette pactole, eux qui incarneraient la rectitude morale ont été exemplaires ?
Pour ceux qui se sont interrogé sur la question, ils voulaient savoir si ceux qui passent pour donneurs de leçons sont différents des autres gestionnaires des fonds publics !Et Jean-Pierre Bemba Gombo, le même, avait déjà tiré la sonnette d’alarme dans l’un de ses meetings populaires à l’intérieur du pays mi-décembre 2024 en croisade pour le changement de la constitution, accusant au passage la CENCO de mauvaise gestion de fonds alloués par l’État pour des projets sociaux dans les diocèses, insinuant un détournement. En réponse à ces allégations, la CENCO avait par le truchement de Mgr Nshole, précisé que 600.000 dollars avaient été distribués par tranche à 47 diocèses et utilisés pour des projets concrets, avec des rapports détaillés remis au Chef de l’État. Elle avait affirmé être prête à recevoir l’Inspection Générale des Finances pour un audit, rejetant les accusations de Jean-Pierre Bemba. Et enfin, le rapport de l’IGF est concocté sur le sujet.

La situation n’est pas claire…!
Mais 7 sur 7.cd vient de relancer le débat en se basant sur un rapport de l’Inspection Générale des Finances qui a fuité et relate avoir vérifié comment trois organisations – la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), l’Église du Christ au Congo (ECC) et l’ONG WINNER – ont utilisé l’argent public obtenus du gouvernement pour réaliser des projets sociaux à impact visible. L’objectif était de s’assurer que cet argent a été utilisé à bon escient.
Pourtant, s’inquiète la source, le rapport de l’IGF est accablant envers les princes de l’Eglise auxquels sont collés plusieurs fautes de gestion, y compris des détournements, dans la mesure où, sur un total de 55,92 millions USD, près de 25,06 millions USD (45 %) posent problème. C’est le cas de le dire, parce que l’IGF a trouvé des dépenses sans preuves, des primes ou salaires non autorisés, de l’argent utilisé pour autre chose que prévu et des cas possibles de détournement.
Si le rapport dit que la CENCO a reçu 28,5 millions USD, mais 2,29 millions USD de ce montant n’ont pas de justificatifs, que ce soit au Secrétariat Général ou dans certains diocèses, l’IGF démontre que l’ECC a de son côté, fait pire.
Et de souligner que l’ECC a bénéficié de 20,82 millions USD, tandis que la gestion a été floue, sans coordination claire, avec des primes non autorisées et des dépenses sans lien avec les projets. Résultat : 7,9 millions USD d’irrégularités.

ONG WINNER : 6,6 millions USD non tracés
L’ONG WINNER a reçu 6,6 millions USD, mais n’a fourni aucune preuve de leur utilisation. Ses comptes bancaires montrent un manque total de suivi, ce qui a conduit à bloquer ses avoirs, indique la source.
Ce que recommande l’IGF
Pour régler ces problèmes, l’IGF propose d’arrêter tout nouveau financement pour ces organisations et exiger des explications sur l’argent mal utilisé.
Ces résultats montrent un gros problème de gestion, de transparence et de responsabilité et laisse à penser sur la confiance dans les partenariats entre l’État et ces organisations, détaille la source en recommandant de vite agir pour mieux contrôler l’usage des fonds publics.

Le Journal

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