Ensemble pour la République se dépeuple: Muhindo Nzangi lance son propre parti politique

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Le leader de Ensemble pour la République, Moïse Katumbi est devenu une sorte de Général sans armée. A une année et demi de l’élection présidentielle à laquelle il compte candidater, son parti politique perd de plus en plus de cadres. Hier lundi 19 juillet 2022, c’était au tour  de Muhindo Nzangi, ministre de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) de lancer son propre parti politique.

Ce parti politique s’appelle «Action des volontaires pour la relève patriotique» (AVRP) et se range sans doute derrière le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo. Cette annonce a été faite quelques jours seulement après le départ d’un groupe de jeunes qui ont annoncé avoir pris leur autonomie de Moïse Katumbi.

Selon Muhindo Nzangi, son parti politique «créé la rupture vers un véritable changement patriotique». Il entend «permettre aux jeunes d’exprimer leurs idées de volontaristes librement».

A l’en croire, l’AVRP, a déjà «8 dépités nationaux, 13 députés provinciaux, un sénateur et un ministre national». D’où pour Muhindo Nzangi, son parti est loin d’être une petite formation politique.

Le départ du ministre de l’ESU pourra fragiliser Moïse Katumbi dans la mesure où il comptait sur lui pour la prochaine  campagne électorale dans une partie du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Entre temps, on apprend que d’autres cadres de Ensemble pour la République s’ apreteraient eux aussi à quitter le bateau.  D’ailleurs, la plupart des ministres issus du camp de Moïse Katumbi auraient chacun son parti politique. C’est le cas du Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, qui a déjà déclaré haut et fort qu’il soutiendra la candidature de Félix Tshisekedi à la prochaine élection présidentielle.

On parle également de Christian Mwando, ministre du Plan, qui serait sur le point de lancer aussi son propre parti politique.

Du coup, d’aucuns pensent que Moïse Katumbi n’aurait plus de choix que de recruter des jeunes cadres et de les responsabiliser pour espérer mieux affronter les prochaines jours électorales.

Le Journal