Cour constitutionnelle : Marthé Odio Nonde, une magistrate d’exception pressentie à la présidence

Le rocessus d’élection à la présidence de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo suscite un vif intérêt au sein du monde judiciaire et politique. Parmi les noms évoqués, celui de Madame Marthé Odio Nonde émerge comme la candidate favorite à la succession à la tête de la haute juridiction.
Originaire du territoire d’Idiofa, dans la province du Kwilu, Mme Odio Nonde est une figure chevronnée du paysage judiciaire congolais. Avec plus de 25 ans d’expérience dans la magistrature, elle s’est distinguée par son intégrité, sa rigueur et son engagement en faveur de l’État de droit. Elle a notamment été la première femme à présider le Conseil d’État, un parcours salué à plusieurs reprises tant sur le plan national qu’international.
Son éventuelle élection marquerait un moment historique : elle deviendrait ainsi la toute première femme à diriger la Cour constitutionnelle depuis son installation, symbolisant une avancée significative vers l’égalité de genre au sommet des institutions judiciaires congolaises.
Cette candidature est perçue non seulement comme un aboutissement mérité, mais aussi comme une opportunité de moderniser la Cour à travers une gouvernance inclusive et ancrée dans les principes démocratiques.
La communauté juridique et les observateurs attendent avec attention l’issue de cette élection qui, au-delà du symbole, portera sur les épaules de la future présidence de grands défis liés à la consolidation de l’ordre constitutionnel et à la crédibilité des institutions.
Par Didier Mbongomingi
