Pour la Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable de la RDC, il n’est pas question de négocier à la même table que le Rwanda, un pays qui agresse la RDC et nourrit des ambitions expansionnistes, en voulant la balkanisation de la partie Est du pays de Patrice Lumumba. La VPM a du coup claqué la porte et est partie. Laissant les enfumeurs de la communauté internationale qui jouent au jeu de cache-cache surnois en faveur du Rwanda et contre la RDC continuer leur messe noire avec leur protégé Rwanda.
De toutes les façons, la position de cette communauté internationale constituée de grands pollueurs mondiaux est connue, polluer plus et payer moins ou pas du tout. Et ça fait des années que ces pollueurs essayent tourner en bourriques les pays solutions tels que la RDC, le Brésil, l’Amazonie…, en allant de promesse en promesse irréalisées dépuis le sommet de Paris où ils avaient pris une décision ferme de mettre sur pied un fonds consistant pour compenser annuellement les efforts fournis par les pays-solutions contre les effets climatiques. Dépuis, l’on est allé de ces promesses pour rire sans que rien de concret m’arrive. Pour certains analystes, cette façon de faire serait prendre les enfants de Dieu pour des canards sauvages. Et c’est dans cette ordre d’idées que de personnalités bien pensantes comme la VPM Eve Bazaïba refuse que la RDC qu’elle a l’insigne honneur de représenter dans ces forums de haut niveau, soit pris pour un dindon de la farce que l’homme malicieusement en face du petit Rwanda qui envie les atouts naturels de sa voisine la RDC pour se faire valoir. C’est trop beau pour être vrai, a martélé Bazaïba Masudi, revêtant ainsi sa carapace de dame de fer. Une position responsable qui a été abondament commentée positivement par des internautes appuyant la VPM de l’Environnement et Développement Durable. Mais ce qui est vrai c’est sa propension visible affichée pour tenir un discours ferme vis-à-vis des pollueurs insolvables chaque fois qu’elle en a l’occasion. Cela a été constaté quand Eve Bazaïba avait haussé le ton pour dire non au diktat des pollueurs qui voulaient se faire passer pour donneurs de leçons en trouvant à redire sur la vente aux enchères des blocs pétroliers de la RDC par le Gouvernement.
Le Journal