Présenté vendredi 4 octobre 2024 par le ministre d’État, ministre du Budget Aimé Boji Sangara, à la seizième réunion du conseil des ministres, tenue sous la direction de la première ministre Judith Suminwa Tuluka, le texte relatif à la gestion électronique des marchés publics a été adopté par le gouvernement.
L’on a noté tout de même que, malgré des avancées significatives enregistrées au cours des dix dernières années dans la réforme de la commande publique en RDC, la mise en application de la réglementation reste marquée par quelques faiblesses, notamment le traitement manuel des dossiers de marchés publics, comme l’a révélé Aimé Boji : »Cette situation fait peser d’énormes risques de corruption et ne garantit pas la traçabilité, la transparence, ni l’exhaustivité des informations dans la gestion de la commande publique ».
Comme on peut le voir, le projet de décret adopté par le conseil des ministres a pour objet, de fixer les règles relatives à la gestion électronique ou dématérialisation, des marchés publics, pour répondre aux menaces identifiées et d’améliorer la transparence dans ce secteur.
On ne le dira jamais assez, le secteur des marchés publics est tributaire des obstacles majeurs dont, entre autres, l’absence de redevabilité, le favoritisme, l’opacité et la fraude. Cette mauvaise gestion entraîne pour l’État congolais des pertes financières importantes chaque année, sans que les acteurs impliqués ne soient toujours sanctionnés, bien que des sonnettes d’alerte sont souvent tirés pour que le gouvernement et le parlement procèdent à des réformes dans ce secteur stratégique pour le pays, ont estimé des experts en économie et finances repris par des médias en ligne.
Le Journal
