Mardi 06 août 2024. L’honorable Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a reçu dans son cabinet de travail, au Palais du peuple, une importante délégation des conseillers communaux.
Les hôtes du speaker de la chambre basse du parlement ont plaidé pour la tenue des élections des bourgmestres dans le meilleur délai tout en ne cachant pas leurs regrets pour les reports à répétition autour de scrutin.
Les revendications contenus dans le mémo remis au président Kamerhe sont les mêmes transmises à d’autres autorités du pays auparavant :
-le report intempestif des élections des bourgmestres et bourgmestres adjoints en violation de l’article 204 de la loi électorale qui exige l’organisation des élections des bourgmestres, 15 jours après l’installation des conseillers communaux;
– la dichotomie entre la loi organique numéro 08/016 du 07 octobre 2008 sur les ETD qui régit les conseillers communaux et du décret-loi numéro 0082 du 02 juillet 1998 portant statut des autorités chargées de l’administration des circonscriptions territoriales qui régit les bourgmestres. Ce qui fait des bourgmestres actuels, non redevables devant les conseillers communaux. Cette situation ne peut se résoudre que par l’organisation des élections des bourgmestres ;
– le non-paiement de leur frais d’installation et de fonctionnement ainsi que de leur rémunération depuis 6 mois. Une situation qui entrave leur dignité et les démotive au plus haut pointi.
– le manque d’infrastructures de travail ;
À tout prendre, les conseillers communaux demandent au président de l’Assemblée nationale de s’impliquer, à travers un lobbying, auprès du gouvernement pour que soit trouvées de réponses à la question de prise en charge des conseillers communaux.
Après les avoir écouté attentivement, Vital Kamerhe s’est engagé de réunir, dans les jours à venir, le gouverneur de la ville, les différents bourgmestres et les conseillers communaux de la capitale pour définir un cadre de travail propice à la cohésion. Pourvu que cette fois-ci soit la bonne, souhaitent les conseillers communaux qui ont épuisé toute leur énergie à chercher la voie de sortie à leur problème.
Le Journal