La campagne électorale de la présidentielle 2023 en RDC n’a pas été du tout que paisible. L’on n’en veut pour preuve, le fait que le 12 décembre 2023, le meeting du candidat Moise Katumbi dans la ville de Muanda, dans la province du Kongo Central, a été entaché de plusieurs cas de violence engendrés par des échauffourées entre les forces de l’ordre et les proches de Moïse Katumbi. Plusieurs cas de blessés graves ont été enregistrés ainsi que des interpellations et des disparitions. Déjà que le 9 décembre, le meeting du même candidat dans le Quartier 13 à Ndjili, dans la capitale Kinshasa, avait enregistré également des échauffourées graves.
La contestation des résultats en rajoute…
Mais l’après-campagne est marqué également par des mouvements de contestations des résultats des élections que diffusent présentement dans les médias, la Centrale électorale que préside Dénis Kadima.
La plus spectaculaire de ces cas demeure la marche de protestation organisée par l’opposition le mercredi 27 décembre 2023. Celle-ci a connu une forte répression de la part de la Police nationale qui a usé de la force disproportionnelle en utilisant des armes contre les militants du parti de Martin Fayulu, comme l’a dénoncé la société civile.
Ces violences qui ont émaillée la marche de l’opposition ont également occasionnées des interpellations et des disparitions de personnes. C’est le cas de notre consœur Grâce Disasi Diasa que des témoins ont vue prise à partie par des éléments des Forces du progrès, une milice proche du pouvoir en place dont on connait la brutalité. Ces derniers reprochaient à Grâce Disasi Diasa ses accointances avec Augustin Matata Ponyo qui a soutenu le candidat numéro 3, Moïse Katumbi. Depuis lors,cette consoeur est introuvable et sa disparition soulève des inquiétudes parmi ses proches.