Détérioration de la situation sécuritaire des journalistes et médias en RDC: JED interpelle le gouvernement !

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Après les Etats Généraux de la Communication et Médias égal à avant ce forum. Puisque rien n’a changé. Quand bien même le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi avait promis aux professionnels des médias: “Nous n’alienerons jamais votre indépendance”.

À la faveur de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 03 mai 2022, JED a publié un communiqué demandant au gouvernement de sortir de sa léthargie face à la détérioration croissante de la situation sécuritaire des journalistes et médias en accélérant la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la presse tenus du 25 au 28 janvier dernier au Centre catholique Nganda.  

Et le communiqué de noter que trois mois après la tenue des états généraux de la presse, aucune de ses quatre-vingts résolutions n’a connu un début d’exécution. Ce, en dépit de la mise en place d’un comité de suivi de ces états généraux présidé par le ministre de la communication et Médias.

JED souligne que les journalistes et les médias RD-congolais restent exposés aux diverses pressions et censures, aux arrestations arbitraires et aux menaces directes et indirectes, particulièrement dans les provinces de l’Est du pays sous état de siège.

L’organisation que pilote Tshivis Tshivuadi ne manque pas de preuves et parle de six journalistes qui croupissent en prison à Mbandaka et à Bumba, trois médias fermés à Mbuji-Mayi et à Mbandaka. Plusieurs journalistes lui ont rapporté qu’ils ont fait l’objet de menaces et agressions dans l’exercice de leur métier. D’où, JED appelle les autorités RD-congolaises qui se sont engagées à promouvoir la presse et les médias pour qu’ils jouent leur rôle de 4ème pouvoir, à passer des paroles aux actes; en renforçant la mobilisation de tous les acteurs contre les menaces et attaques des journalistes dans les zones d’insécurité ambiante, où la liberté de la presse perd de plus en plus des espaces .

Le Journal