Le président national du parti politique, Convention chrétienne pour la démocratie (CCD) et coordonnateur de la plateforme de l’opposition dénommée Alliance des pro Étienne Tshisekedi Wa Mulumba (APTEM) digère mal son absence aux entretiens entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l’opposition autour du processus électoral. Au cours d’un point de presse animé mardi 4 juillet à Kinshasa, l’opposant Jean-Pierre Lisanga Bonganga a dénoncé une « invitation sélective ».
Alors que certains partis et personnalités politiques semblent s’agiter, à six mois des élections prévues en décembre prochain en République démocratique du Congo, Jean-Pierre Lisanga Bonganga reste inébranlable, droit sur ses bottes.
Ce fervent disciple de feu Étienne Tshisekedi multiplie les stratégies pour capitaliser les chances de son regroupement politique. A cet effet, il a annoncé la tenue d’un mettront populaire dit de « vérité et conscientisation » du peuple pour samedi 15 juillet dans le cadre de la vulgarisation et de la promotion des idéaux de son mentor.
Devant une foule importante des militants de son parti venus de tous les districts de Kinshasa, il a fait deux grandes annonces.
Premièrement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga a indiqué qu’il attend l’invitation de la CENI pour des entretiens.
« APTEM attend toujours une réaction du président de la CENI, Denis Kadima, en vue des entretiens autour des contingences qui, si on n’y prend garde, peuvent bloquer l’organisation et la tenue des élections dans le délai constitutionnel », a-t-il déclaré, en invitant toutes les parties prenantes au processus électoral au calme.
Deuxièmement, le ministre d’État honoraire en charge des Relations avec le parlement a confirmé sa candidature à l’élection présidentielle pour le compte de l’APTEM.
Le Journal
