Le nouveau remaniement du gouvernement Sama 2 a été annoncé le vendredi 24 mars sur les antennes de la Radio Télévision nationale congolaise (RTNC). Le président national du Mouvement de la libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba Gombo, a été nommé le vice-Premier ministre en charge de la défense nationale.
En effet, ce grand leader du MLC est demandé à l’Est de la République Démocratique du Congo. La société civile l’appelle de s’installer dans les territoires où règnent plus d’atrocités et de tueries pour apporter la solution.
Selon cette structure, l’installation du nouveau patron à la défense nationale, de part son passé, apporterait un grand pas vers la pacification de l’Est de la RDC. « C’est une décision salutaire. On connaît Jean-Pierre Bemba depuis Mobutu en passant par Laurent Kabila. On connaît sa combativité. Nous pensons qu’il fera de son mieux », estime Gily Gotabo, président de la société civile d’Irumu.
Il renchérit en insinuant l’élimination de tous les rebelles qui maltraitent la population dans la partie orientale du pays. « Nous pensons qu’avec son arrivée tous les groupes armés seront éliminés suite au travail du ministre de La Défense et aux instructions à donner au commandement militaire. Il connaît la stratégie militaire ».
Cependant, le président de la société civile d’Irumu appelle Jean-Pierre Bemba à s’installer soit à Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, soit au territoire de Bunia. « Nous demandons qu’il quitte Kinshasa et qu’il vienne s’installer à Goma ou à Bunia afin de suivre la situation de plus près et mettre fin à l’activisme du M23, des ADF, de la CODECO, etc. », a-t-il demandé.
Notons que, Jean-Pierre Bemba Gombo, né le 4 novembre 1962 à Bokada dans la province du Sud-Ubangi, est un homme d’État de la République démocratique du Congo.
Fondateur du Mouvement de Libération du Congo (MLC), un groupe politico-militaire, et vice-président de la République chargé de l’Économie durant la période de transition, il a été incarcéré par la Cour pénale internationale pendant près de dix ans pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité avant d’être acquitté en 2018 mais il a été condamné pour subornation de témoins ce qui lui a empêché d’être candidat à l’élection présidentielle en 2018.
Il est vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale depuis le 23 mars 2023.
Kivin Arsène Bile