Les acteurs politiques cités vendredi par les renseignements militaires d’être en intelligence avec l’Alliance du Fleuve Congo(AFC) de Corneille Nangaa, selon le député Stève Mbikay, avaient tous boycotté les élections, une idée «suicidaire»qui à l’en croire, voulaient renverser le régime de Félix Tshisekedi pour revenir aux affaires, parce que toutes les personnes citées par le conseiller de Corneille Nanga appréhendé comme étant de mèche avec l’ AFC ont un point commun : Avoir refusé de concourir aux élections du 20 Décembre 2023, croyant qu’elles n’allaient se tenir. Pour Mbikayi, l’idée de rester en marge de la vie politique pendant cinq ans, aurait-elle poussés les personnes citées par le collaborateur de Naanga à chercher un raccourci pour renverser le régime et revenir vite aux affaires ?
Voilà qui pousse Stève Mbikay à inviter tous les politiques tentés de rejoindre la mésaventure de Naanga et consorts à revoir leurs calculs, car, il reste convaincu que choisir la rébellion est encore plus aventureux. “Nous ne croyons pas que comme en 1997, une autre rébellion pourra partir de l’Est pour venir s’installer à Mont Ngaliema. Ceux qui, en perspective des prochaines déceptions, font déjà leurs valises pour rejoindre cette mésaventure à la limite d’une jacquerie feraient mieux de se raviser”, a commenté l’élu de Mont-Amba.
Pour rappel, mis aux aveux par les renseignements militaires, Éric NKuba, conseiller stratégique de Corneille Nangaa avait cité, dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, les noms de plusieurs hommes politiques qui seraient de mèche avec la rébellion de l’AFC.
Parmi ces brebis galeuses, apparaissent les noms de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, Joseph Olengakoy( president du CNSA), Patient Sayiba, ex- Directeur Général de l’OGEFREM sous Kabila, Adam Chalwe, l’ex-député national Claudel Lubaya, John Numbi, général 4 étoiles en cavale, et autres.
Joseph Kabila et John Numbi, sont dans la stratégie militaire, a révélé Eric Nkuba, fer de lance de la création de l’AFC de Corneille Nangaa.
Le Journal
