Reprise de la délivrance des attestations d’enregistrement de sous-traitants par l’ARSP: Miguel Kashal relève un grand défis

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C’est une excellente nouvelle pour les sociétés sous traitantes, qui peuvent désormais solliciter de nouveau et obtenir les attestations d’enregistrement auprès de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP). Le directeur général de cet organe de l’Etat, Miguel Kashal Katemb a réussi à résoudre les problèmes qui bloquaient la reprise de l’octroi des autorisations dont la fraude sur base prête-nom dans certaines sociétés et permettre la vérification régulière de l’identité des actionnaires.

Homme d’actions et véritable travailleur, le DG de l’ARSP a compris et applique la vision qui a poussé le législateur à créer, en 2017, cet établissement public, à savoir l’émergence d’une vraie classe moyenne sociale en République démocratique du Congo.

Pour y arriver, il a mené une mission de contrôle et de conformité sur le terrain. Celle-ci a révélé l’existence des sociétés prête-noms et autres stratégies de lutte contre la fraude, en vue de détecter et mettre fin aux actions des irréguliers.

C’est ce qui l’avait poussé à suspendre momentanément la délivrance des attestations d’enregistrement jusqu’à nouvel ordre.

*Se conformer au cadre légal*

Il faut dire que la législation en vigueur réserve 51% des parts aux actionnaires congolais dans toute société de sous-traitance créée contre 49% pour les expatriés.

Malheureusement, dans la pratique, un système de prête-nom avait servi à contourner cette mesure. Près de 90% des sociétés étaient concernées par ce système de fraude difficile à démanteler, mais qui portait préjudice au trésor public et aux entrepreneurs congolais.

Mais avec l’arrivée du DG Miguel Kashal, qui a une expérience avérée dans ce secteur pour détecter les mécanismes de fraude et ramener de l’ordre, plus rien ne sera comme avant.

« Nous avions constaté que les autres associés s’organisaient pour évincer les congolais dans lesdites sociétés une fois le permis obtenu. Les congolais ne leur servaient plus à rien. Cela s’appelle de la fraude, de l’exploitation.
Nous sommes réorganisés en interne avec un système d’approbation très serré. Les 3 ans nous permettent de faire une réévaluation pour savoir si les mêmes associés continuent de détenir les mêmes parts sociales. Et aussi combattre ce système de prête-nom. Nous voulons que les congolais puissent avoir des parts réelles. Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de démystifier ce secteur de la sous-traitance qui était un circuit très fermé, qui devient, aujourd’hui, ouvert à tous les congolais et à tous les niveaux et qui va permettre de développer la classe moyenne congolaise », a expliqué Miguel Kashal.

Des mécanismes sont donc mis en place pour permettre non seulement aux sous-traitants congolais de gagner des marchés, mais aussi de les aider à sortir de la pauvreté et devenir millionnaires. Tout est en marche cette fois-ci, pour une ARSP rénovée, au service de la population congolaise.

Avec la reprise de la délivrance des attestations d’enregistrement des sous traitants, la création et l’émergence d’une classe moyenne ne seront plus un rêve.

*Le Journal