RDC : Après Fayulu, Adolphe Muzito demande à rencontrer Félix Tshisekedi

Comme si on attendait que l’un commence pour que les autres se rabibochent. C’est le constat que le peuple fait actuellement.
Après l’opposant Martin Fayulu, un autre qui semble modéré, Adolphe Muzito vient aussi d’exprimer son désir de rencontrer, le Président Felix Tshisekedi pour s’entretenir sur fond de crise sécuritaire dans l’est de la RDC.
Pas plus tard que le mercredi 4 juin courant, le président du parti Nouvel Elan a, lors d’une déclaration politique rendu publique mercredi 4 juin, manifesté son intention d’apporter sa « contribution à une démarche d’engagement national visant à proposer des solutions concrètes pour défendre la souveraineté de la RDC et préserver son intégrité territoriale ».
Le communiqué de cette formation politique dénonce les manœuvres de balkanisation de la RDC.
« Nos ennemis ne cessent leurs manœuvres, multipliant les subterfuges en s’appuyant sur des acteurs nationaux et étrangers pour atteindre leur objectif funeste : la balkanisation du pays », rapporte le communiqué de Nouvel Elan.
Muzito qui affirme avoir déjà anticipé cette menace, en participant aux consultations menées par le Conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité, souligne que l’acte posé par Fayulu, est un pas vers l’unité nationale.
« J’encourage Martin Fayulu d’avoir fait passer l’intérêt supérieur de la nation en prenant l’initiative de rencontrer Félix Tshisekedi pour discuter des enjeux majeurs concernant l’avenir du pays. Ce qui l’a fait est un pas vers l’unité nationale
« , a-t-il affirmé.
Une pullule difficile à avaler
Pendant que certains partis de l’opposition, notamment Ecidé et Nouvel Elan se rapprochent de Félix Tshisekedi au sein de l’Union sacrée pour « rafistoler » la situation sécuritaire dans l’Est du pays, le Pprd de Joseph Kabila fait face à une restriction de sa couverture médiatique, tandis que son leader est poursuivi en justice pour une supposée collusion avec les rebelles du M23/AFC.
De son côté, l’opposant Moïse Katumbi en exil, son parti l’Ensemble pour la République dénonce des perquisitions arbitraires répétées à son encontre, soutenant le dialogue inclusif proposé par la CENCO et l’ECC pour se remettre et se réconcilier sincèrement. Dans cet aile de l’opposition, s’aligne également le LGD de Matata, Set Kikuni, Delly Sesanga et autres ainsi que la société civile.
La RD Congo étant un pays démocratique les politiciens congolais doivent chercher à comprendre comment l’autre pense, ils doivent être apaisés avant de se reparler. Ils doivent s’intéresser au cheminement plus qu’au dénouement sans coeur et mettre la casquette d’un volontaire. Donc, le dialogue reste l’unique stratégie pour se réconcilier.
Gel Boumbe