Mardi 20 décembre 2022. L’atelier de formation de haut niveau sur le renforcement des capacités des parlementaires et des hauts cadres de la Police nationale congolaise (PNC) a connu son début dans la salle de Banquets du Palais du peuple.
Le go a été donné par l’honorable Bertin Mubonzi, président de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale. Sous l’oeil attentif du vice-président de la commission Défense et Sécurité du Sénat, l’Honorable Tshikez Diemu, du commissaire général adjoint de la PNC, Jean Baelongandi, de la représentante et cheffe de d’équipe DCAF-RDC/PARP III, Mme Fatoumata Sira Diallo, des députés et sénateurs membres des commissions Défense et sécurité du Sénat et de l’Assemblée nationale ainsi que plusieurs officiers généraux et supérieurs de la PNC.
Cette session de formation est organisée sous le thème: “Réforme de la police, intégrité de la police, gouvernance et réforme du secteur de la sécurité et contrôle parlementaire” du 20 au 21 décembre, avec l’appui du Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève. Ce, dans le cadre du Programme d’appui à la réforme de la police, phase III (DCAF-PARP III). L’atelier s’assigne, entre autres objectifs, d’amener les acteurs du secteur de la sécurité, parlementaires et hauts cadres de la police à se doter d’une bonne compréhension du cadre de la réforme et des principes qui vont avec en rapport à la gouvernance du secteur de la sécurité, ses principes et ses valeurs fondamentales.
En outre, il est question de voir comment renforcer les relations de collaboration entre les uns et les autres; améliorer le niveau de connaissances des élus nationaux faisant partie des commissions (députés et sénateurs) Défense et Sécurité, PAJ, Droits de l’Homme, personnel technique des bureaux d’études du Parlement ainsi que les hauts cadres de la PNC représentant les trois coordinations du Commissariat Général sur la gouvernance et la réforme du secteur de sécurité ; la réforme de la PNC, l’intégrité de la police, le contrôle parlementaire… Le tout, avec un focus sur le rôle et les actions du Parlement en tant qu’acteur de redevabilité externe. En donnant le go de la session, le député Bertin Mubonzi a signalé que pour la nécessité qu’il y a pour réformer la police, la RDC dispose de deux documents-clés de la réforme de la PNC. Notamment, le cadre stratégique de la réforme de la police qui entend induire une police professionnelle, républicaine, respectueuse des droits fondamentaux du citoyen et de service ainsi que la doctrine de la police de proximité prônant l’adoption d’un mode de fonctionnement, d’une philosophie nouvelle de travail permettant d’établir de nouveaux partenariats avec les institutions locales de sécurité et de justice axés sur une gestion partagée de la sécurité à la base.
L’Honorable Mubonzi a estimé que l’atelier est largement en arrimage avec les deux documents de la réforme de la PNC en vue d’éviter le ralentissement du processus déjà engagé avant que le Commissaire général adjoint de la PNC, Jean Baelongandi, confie que l’organisation de l’atelier en cours s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action quinquennal de la réforme de la Police nationale congolaise adopté en 2019 par l’Exécutif. Par la suite, le Commissaire Général a noté que cet atelier traduit l’engagement de l’Union européenne aux côtés de la RDC dans le processus de réforme de son secteur de sécurité et de la justice, pour la restauration de la paix et le développement du pays.Mme Fatoumata Sira Diallo, représentante et cheffe de d’équipe DCAF-RDC/PARP III, s’est attardée sur les thématiques abordées durant les 2 jours de travaux. Elle a aussi mis l’accent sur la compréhension des notions et concepts appris et leur application dans la réalisation de leurs missions respectives pourront contribuer au bon avancement de la réforme de la PNC.
Le Journal