Le Mécanisme National de Suivi se penche sur l’Accord RDC-Rwanda

 Le Mécanisme National de Suivi se penche sur l’Accord RDC-Rwanda

Mercredi le 10 septembre 2025, le Mécanisme national de suivi (MNS) a organisé à Kinshasa, un atelier sur le Plan d’action de l’Accord-cadre revitalisé en synergie avec l’Accord «République démocratique du Congo (RDC)-Rwanda» signé à Washington et la Déclaration des principes de Doha, dans le cadre de la recherche de la paix.

Emery Madifuta, Coordonnateur par intérim du MNS a, pour la circonstance, expliqué que cet atelier organisé dans l’amphithéâtre Tshanzu, du Collège des hautes études de stratégie et de défense (CHESD), se situe dans le processus de la recherche de la sécurité, de la paix et de développement durable dans l’est du pays et dans la Région des Grands Lacs, il faut capitaliser entre autres les trois instruments de paix qui sont l’Accord cadre d’Addis-Abeba avec son plan d’action revitalisé, l’Accord de paix de Washington RDC-Rwanda et la Déclaration des principes de Doha avec le M23.
Il également fait savoir que le Mécanisme national de suivi a pensé organiser cet atelier pour proposer une synergie efficace de coordination, pour faire face au contexte sécuritaire et humanitaire préoccupant dans l’est du pays et aux enjeux stratégiques des trois (3) initiatives de paix.
Dans la même logique, il a renchéri en soulignant que face au contexte sécuritaire et humanitaire, particulièrement préoccupant dans l’est de notre pays, la RDC, et aux enjeux stratégiques identifiés dans ces trois (3) instruments, dans les initiatives de paix, le Mécanisme national de suivi (MNS) a organisé le présent atelier dans l’idée de d’examiner et de proposer les modalités d’une synergie efficace dans la coordination des initiatives et de mesures de mise en œuvre des engagements pris, de dispositions convenues et de modalités arrêtées au terme des instruments de paix qui sont mentionnés. Le plan d’action présente des initiatives concrètes à mettre en œuvre par les entités désignées en étroite coopération avec d’autres partenaires. Ce plan a été élaboré pour donner suite aux décisions sur la revitalisation de l’Accord-cadre prises par le Conseil paix et sécurité de l’Union africaine (UA) et la 11ème réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi. Directeur de cabinet par intérim du Mécanisme national de suivi, Joseph Kabongo a mis un point d’honneur à énumérer quelques recommandations de plan d’action de l’Accord-cadre revitalisé non sans avoir noté que le plan a recommandé d’encourager les pays signataires à mettre en œuvre les engagements, l’application du modèle du Groupe de contact et coordination (GCC) dans d’autres domaines de la prévention et résolution des conflits, le réaménagement des engagements nationaux de l’Accord-cadre, sa meilleure appropriation par tous les pays signataires. Le plan a également recommandé le renforcement de la performance des mécanismes de gouvernance de l’Accord-cadre, l’harmonisation politique et stratégique des présidences du MNS et de CIRGL, le renforcement du rôle de la société civile dans le suivi de la mise en œuvre en capitalisant sur les fora/mécanismes existants au sein des institutions garantes.
Quant au rôle que doivent jouer les institutions garantes de l’Accord-cadre, le plan a proposé le renforcement et la meilleure clarification du rôle et des responsabilités des institutions garantes, le renforcement de la collaboration avec les personnalités issues de la région des Grands Lacs, membres des panels des sages/aînés existants et d’autres mécanismes/fora pertinents des institutions garantes.
Pour la revitalisation du commerce intra-régional, le plan a proposé d’assurer de la paix, de la sécurité et de la stabilisation dans la région des Grands Lacs pour revitaliser le commerce et les investissements intra-régionaux, le soutien au développement et à la mise en œuvre des projets transfrontaliers bancables par les pays membres de la CEPGL (Burundi, RDC et le Rwanda), conformément à l’engagement régional numéro 4 et l’engagement international numéro 3 de l’Accord-cadre.
La réussite de la mise en œuvre de ce plan, ont rappelé les intervenants, dépendra avant tout de l’affectation des ressources financières et humaines suffisantes par les pays signataires, les institutions garantes et les partenaires internationaux.

Le Journal

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