Le Gouvernement et le CSM appelés à accélérer la formation, la mécanisation et l’affectation des magistrats nouvellement nommés

 Le Gouvernement et le CSM appelés à accélérer la formation, la mécanisation et l’affectation des magistrats nouvellement nommés

Lors de la 38ème réunion du Conseil des ministres tenue, vendredi 4 avril, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le gouvernement de la République, en étroite collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature, ont été appelés à accélérer le processus de formation, de mécanisation et d’affectation des magistrats nouvellement nommés.

« Cette démarche de nomination de nouveaux magistrats a précisé le Président de la République, témoigne de notre volonté inébranlable d’améliorer significativement la distribution et l’administration de la justice sur l’ensemble du territoire national. (…) Il est impératif que le gouvernement, en étroite collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature, accélère le processus de formation, de mécanisation et d’affectation des magistrats nouvellement nommés », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias.

Tous les services concernés sont alertés
Pour aller vite, le Président de la République a engagé la Première ministre, le président du Conseil supérieur de la magistrature, les ministres et le ministre d’État en charge de la Justice et garde des sceaux, ceux du Budget et des Finances, à se pencher sur la mise en œuvre rapide et efficace de nouvelles nominations pour permettre de combler l’absence des magistrats encore remarquée dans certains ressorts, de fluidifier les traitements des affaires judiciaires et d’assurer un fonctionnement optimale des juridictions à travers vers le pays. Très regardant sur la situation, le Chef de l’État a alerté les institutions concernées, a souligné Patrick Muyaya.

Inadmissible pour une population d’environ 100 millions avec 3 000 magistrats

« Le Président de la République a rappelé que l’offre des services de magistrats, depuis plusieurs années, étaient en dessous de la moyenne universellement admise. Car pour un pays comme le nôtre, avec une population d’environ 100 millions, il était inadmissible que nous n’ayons, il y a peu, qu’environ 3 000 magistrats », a fait savoir le ministre et porte-parole du gouvernement.

De poursuivre : « Pour combler les déficits des effectifs constatés et pour garantir l’accès des concitoyens à la justice, il est important de rappeler que le gouvernement avait, dans la suite de ses instructions, procédé en 2022 au recrutement sur concours de 5 000 nouveaux magistrats aussi bien civils que militaires ».

Le ministre de la Communication et médias a clairement expliqué que « dans les cas de cette importante initiative, un premier lot de 2 500 magistrats était nommé et affecté en 2023. Par les récentes ordonnances du 28 mars 2025, le Président de la République venait de nommer un second lot de 2 500 magistrats consolidant ainsi les efforts entrepris pour renforcer notre appareil judiciaire ».

Gel Boumbe

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