LA PROBLEMATIQUE DES EMBOUTEILLAGES DANS LA VILLE DE KINSHASA: Solutions techniques, urbanistiques et divers projets

 LA PROBLEMATIQUE DES EMBOUTEILLAGES DANS LA VILLE DE KINSHASA: Solutions techniques, urbanistiques et divers projets

Kinshasa est plus qu’un pays par sa population d’environ 25 millions d’habitants qui est équivalente à celle de cinq (05) pays de l’Afrique centrale (Congo Brazza, Centre-Afrique, Gabon, Guinée Equatorial, Soudan du Sud, 25,7 millions d’habitants) et il sied de rappeler que depuis 1980, la population de Kinshasa double pratiquement tous les 10 ans et à l’horizon 2050, elle pourra dépasser les 70 millions d’habitants et c’est maintenant qu’il faut commencer à construire les grandes infrastructures de transports de masse comme dans toutes les mégapoles du mode. Si nous souffrons aujourd’hui c’est parce que les infrastructures de transport n’ont pas suivi la démographie galopante de la ville et c’est maintenant qu’il faut commencer à réaliser les grands projets de modernisation de la voirie urbaine et ceux de transport de masse pour espérer attraper le retard connu qui du reste sera très compliqué à y parvenir.

La Ville de Kinshasa en en général et les parties Ouest et Centre en particulier abritent la grande majorité de la population, les institutions de la République et le Centre d’affaires du pays. Même si les travaux de la Ville Est vont démarrer d’ici peu, la Ville Ouest et Centre doit également subir sa rénovation ou modernisation afin qu’elle continue à mieux fonctionner aujourd’hui et les jours avenirs. Pour résoudre ce problème des embouteillages et préparer la ville à vivre mieux les jours avenirs, nous proposons le lancement des études et la réalisation des projets suivants :
 la construction des TGV ou METRO SOUTERAIN sur les axes qui n’ont pas été desservi par le projet METROKIN et le train urbain de l’ONATRA car le TGV est l’un des moyens de transport de masse très rapide et adapté aux villes mégapoles comme Kinshasa ;
 (il sied de noter qu’en urbanisme, le meilleur moyen de transport de masse pour les villes mégapoles est le METRO SOUTERAIN et METRO AERIEN qu’on trouve dans les villes mégapoles notamment Paris, Londres, Pékin, Shangai, Mexico, Lagos, etc.) ;
 (Le METROBUS comme ce que les Turcs veulent faire pour la ville de Kinshasa n’est pas adapté à la taille de la population actuelle et moins encore les populations futures et il faut l’abandonner et opter pour le TGV chinois MAGLEV par exemple ou autres model de TGV chinois qui est pourra apporter une solution définitice et adaptée à notre demographie galopante) ;
 la construction des échangeurs à plusieurs niveaux sur plusieurs grands carrefours de la ville (Magasin Kitambo, Socimat, Mandela, Sonas, Cnss, Assanef, Cathédrale protestante, molard, Palais du peuple, Pont-kabu, St Raphael, 7ème Rue Limete, 14ème Rue Limete, Debonhomme, abattoir, les entrées Ndjili, Pascal, Triangle Lemba Salongo, Rond-point Ngaba, Triangle Cité-Verte, Rond-point UPN, Pompage, etc.) ;
 la construction des viaducs ou saut-de-mouton de 4 à 6 bandes sur les croisements de grandes routes qui présentent plusieurs contraintes pour implanter un échangeur ;
 l’élargissement de certains saut-de-mouton de 4 ou 6 bandes sur les croisements de grandes routes qui présentent plusieurs contraintes pour implanter un échangeur à plusieurs niveaux ;
 l’élargissement de certaines routes trop fréquentées dont les emprises sont encore disponibles (Kabambare, Prince de Liege, Poids Lourd Kingabwa, etc.) de 4 ou 6 bandes et à deux voies séparées pour mieux accueillir le flux véhicule croissant;
 la construction des viaducs ou des routes aériennes en site propre sur les tronçons très fréquentés mais qui n’ont plus d’emprises pour l’élargissement de la chaussée ;
 la construction des passerelles pour piétons et pour les motards sur les grandes artères de la ville ;
 la fermeture de tous les passages sous les passerelles par les grilles métalliques afin de rendre la circulation fluide sous ces ouvrages que les populations refusent d’emprunter et se mettre en sécurité ;
 la construction des parkings en hauteur à travers la ville et spécialement dans les centres d’affaires pour libérer les chaussées et les trottoirs qui sont occupés par les voitures mais aussi générer des recettes chaque jour pour le compte du trésor public (et ça sera désormais obligatoire de parquer nos véhicules dans un parking et non ailleurs sauf les parkings au sol, dans les parcelles ou dans l’enceinte d’un bâtiment) ; pour le centre-ville, on va récupérer certaines maisons de l’Etat pour construire des parkings en hauteur et pour la cité, l’Etat doit exploiter ses réserves foncières et acheter aussi les maisons auprès des privés ;
 l’aménagement des arrêts de bus en dehors de la chaussée pour libérer les voies de circulation ;
 l’aménagement des ports sec pour les véhicules poids lourds dans certaines emprises encore disponibles notamment Limete sur le Boulevard Lumumba coté industriel, Lemba sur
Baypass, Mongafula Mitendi, Ndjili Brassérie, etc. ;
 la construction et/ou l’asphaltage des routes secondaires pour dispatcher les flux véhicules
dans plusieurs directions ;
 la décentralisation du services de construction et d’entretien des voiries (ou réparation rapide des nids de poule) au niveau des districts ou communes pour intervenir rapidement,
protéger les chaussées et rendre la circulation très fluide vu la vaste étendue de Kinshasa ;
 la connexion et/ou l’interconnexion de ces nouveaux projets ci-dessus avec les projets existants notamment Métrokin, le Chemin de fer urbain de l’ONATRA, la Ville Est de Kinshasa,
le nouvel aéroport de Ndjili, le Plan urbain des transports, etc. ;
 la fermeture des plusieurs croisements des avenues secondaires sur les grandes artères après la construction des échangeurs à plusieurs niveaux ;
 la création des routes à sens unique après la construction des échangeurs à plusieurs
niveaux ; etc.
 la création et/ou construction des nouvelles routes à travers la ville ;
 l’entretien régulier et permanent de la voirie afin d’assurer la longévité à nos routes et divers ouvrages ; etc. ;
 la création et l’installation d’une grande industrie de production des matériaux de construction à Kinshasa et au Kongo Centrale où ces matériaux sont en abondance pour la construction à moindre coût des ouvrages ci-dessus qui sont pour beaucoup construits en « Béton armé » en particulier (N.B. : il sera difficile voire impossible pour le gouvernement de réaliser ces infrastructures via les marchés publics étant donné que les ouvrages en BETON ARME coutent
trop chers) ;
 l’utilisation surtout des entreprises et agences publiques congolaises du secteur afin de réduire le coût d’achat des services auprès des privés vu le coût trop élevé de la construction desdites infrastructures mais surtout construire des routes à longue durée de vie (pour éviter de construire les mêmes routes chaque 3 à 5 ans) ;
 l’utilisation de l’expertise des entreprises publiques chinoises très expérimentées dans les grandes infrastructures comme celles sus visées suivant la volonté exprimée par le Président Chinois lors du Sommet Chine-Afrique d’accompagner la RDC dans sa construction et ses projets
de développement.

Jean Willy BULU BOYOLI LILENDE
Architecte Sénior Principal CNOA 1191
Ancien Conseillers Technique et Ancien Dircabs
Expert en Grandes infrastructures, Pays émergents
Modernisation et Développement des villes

    admin

    Related post