C’est avec un réel soulagement teinté d’une joie immense que les RD-Congolais ont appris la fin du régime imposée à leur pays dépuis des décennies sur l’achat des armes de guerre pour lequel il fallait tout communiquer au Conseil de sécurité des Nations Unies sur tout ce qui devait être entrepris dans ce sens. Une sorte d’embargo qui ne disait pas son nom.
Mais avait fini par fragiliser l’armée nationale congolaise face aux incursions des forces étrangères agissant derrière les groupes armés locaux. Cas de l’agression en cours couverte par le M23. Personne n’a ignoré les efforts menés par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi sur le plan diplomatique pour faire revenir la communauté internationale à la raison pour lever cette mesure injuste. Aujourd’hui que c’est chose faite, il va de soi que le Gouvernement va prendre à bras le corps le bien fondé de la levée, et en tirer le meilleur dans l’intérêt des forces armées nationales, de façon à leur doter des armements compétitfs.
Christophe Lutundula, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, en y faisant allusion, estime que l’adoption à l’unanimité de la résolution levant la procédure de notification des fournitures de matériels et d’assistance militaires sur le gouvernement congolais permettra au gouvernement d’équiper les FARDC, mais aussi d’augmenter leur force de frappe. Il l’a déclaré en substance, ce mardi 20 décembre 2022. « C’est une avancée significative. La levée de cette obligation nous facilite la tâche pour la réforme de l’armée, pour un bon équipement de nos forces armées afin d’augmenter leur force de frappe et de promouvoir leur montée en puissance », a-t-il confié avant de soulignqu’il s’agit d’une victoire diplomatique de la RDC sous l’impulsion du Président Felix-Antoine Tshisekedi. Le chef de la diplomatie congolaise a noté avoir pris acte du renouvellement du mandat de la MONUSCO en précisant : « Nous aurions souhaité que le mandat soit plus offensif. Mais il y a une position claire du Conseil donnant le feu vert à la MONUSCO de collaborer avec la force régionale de l’Afrique de l’Est pour exécuter les tâches qui sont prévues dans le chronogramme du communiqué final du mini-sommet de Luanda du 23 novembre dernier ». Comme on peut le voir, le lendemain s’annonce meilleur sur le plan sécuritaire du pays.
Le Journal