A l’instar d’autres parties prenantes au processus électoral, le candidat président de la République, Jean-Claude Baende a été consulté par la Mission d’évaluation préélectorale du Conseil consultatif électoral de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Reçu mercredi 17 octobre, le leader de l’Alliance des démocrates humanistes (ADH) a présenté ses recettes pour la tenue des élections inclusives et transparentes dans un climat de paix.
Se saisir de la situation politique et sécuritaire du pays pour voir si elles se prêtent à la tenue des élections libres, transparentes, crédibles et pacifiques en conformité avec les principes et lignes directrices de la SADC, c’est l’objectif principal de la mission menée par cette organisation sous régionale à Kinshasa.
Il a été question d’évaluer également le cadre juridique, notamment la constitution, la loi électorale et surtout les préparatifs au niveau de la Commission électorale nationale indépendante par rapport à la tenue desdites élections.
Différentes forces politiques et candidats à l’élection présidentielle ont été consultés. Au sortir de la séance de travail avec les missionnaires de la SADC, Jean-Claude Baende a résumé le contenue de leurs échanges.
Il a rapporté leur avoir exprimé sa position ferme quant à la tenue des élections prévues le 20 décembre prochain dans le délai constitutionnel.
« Nous voudrions à ce qu’il y ait élections le 20 décembre 2023. Pour nous, cette date n’est pas à négocier », a déclaré le candidat président de la République.
Il a relevé qu’il y a beaucoup d’irrégularités dans le processus électoral depuis depuis l’enrôlement jusqu’à aujourd’hui.
« Mais également un problème sécuritaire dans notre pays. Beaucoup de territoires notamment dans l’est où beaucoup de gens ne vont pas participer aux élections. Il y a aussi certaines zones où les gens se sont enrôlés mais ils sont perpétuellement en mouvements à cause des rebelles », a poursuivi le candidat de la paix et du paix.
Du point de vue de Jean-Claude Baende, tout cela pourra faire perdre aux élections leur crédibilité.
Pour y remédier, l’ancien gouverneur de l’ex-province de l’Equateur à présenté à la délégation de la SADC ses pistes de solutions.
Le Journal