Il ne veut pas mourir seul dans le dossier des forages…, Nicolas Kazadi plaide pour l’élargissement de l’instruction judiciaire

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Nicolas Kazadi, empêtré dans le dossier sale d’installation des forages surfacturés, a introduit une demande d’élargissement de l’instruction judiciaire et il l’a formulée auprès du Procureur général près la Cour de cassation, dans une correspondance au début de la semaine dernière, pour trouver des indices de surfacturation.

« Je tiens à solliciter d’élargir l’étendue des devoirs requis pour en dégager, d’une part, les indices de surfacturation et, d’autre part, les auteurs et co-auteurs de cette facturation », a-t-il écrit en relevant qu’à ce jour, aucun organe de contrôle, même pas l’Inspection Générale des Finances (IGF), n’est parvenu à établir une quelconque surfacturation .
La lettre de Nicolas Kazadi propose au procureur d’ouvrir une action judiciaire relative au contrat des lampadaires portant sur l’acquisition et l’implantation de 2.594 kits solaires dans le réseau d’éclairage de la ville de Kinshasa, signé de mai 2022 entre cette dernière et la société Solektra RDC Sarl. Une instruction judiciaire a été ouverte à l’office du procureur général près de la Cour de cassation le 17 avril 2024, requérant notamment au bureau technique de contrôle (BTC), dans le cadre du dossier relatif à l’installation des forages et à la construction des stations mobiles de traitement d’eau pour 1.000 localités en République Démocratique du Congo par le Consortium Stever Construct Cameroun, et de communiquer les résultats des enquêtes sur les lieux où les ouvrages ont été installés et/ou construits et en évaluer les coûts au cas par cas, note l’ACP qui livre cette information.

Le Journal