Hausse de droits de douane USA pour les 75 pays : Les effets négatifs macroéconomiques et financiers dans l’économie mondiale

La décision du Président Trump, de la hausse du droit des douane à l’exportation aux États Unis pour les 75 pays, nous ramène à la Guerre commerciale dans la planète. Cela détruirait les perceptives économiques, financières, est un chocs des croissances négatives pour 2025.
En ce qui concerne l’économie en RDC, notre économie serait aussi dans le collimateur de l’administration Trump. Ces mesures montrent les signes de ralentissement des activités, hausse de fret, les crises se multiplient faisant craindre un retour à la récession, stagflation, protectionniste USA. Par cette attitude solitaire des États Unis, dans le commerce mondial, les autres pays ( pays en voie de développement ), doivent plaider pour une relance budgétaire, en faisant face à l’incertitude de la Guerre commerciale USA.
Les États Unis, veulent la création des entreprises dans son marché intérieur, qui représente 70 % du PIB, de la consommation interne de 10 % en exportations et 15 % dans Tech. Le dollar s’est déprécié durant l’annonce de la hausse de droit des douanes par rapport aux autres devises. Les prix du baril de pétrole ( WTI ) américain en baisse, sous l’effet des mesures de l’administration Trump. Cette politique douanière du Président Trump, est un moyen d’imposer plusieurs entreprises à s’implanter aux USA.
Plusieurs nation seront en difficulté en premier la Chine, avec une hausse de 145 %, de droit des douanes suite à leur position du premier exportateur au marché Américain à hauteur de 440 Milliards de $ par an. Cette mesure doit avoir la réciprocité de la chine de droit des douanes de 125 % aux exportations Américaines en Chine qui représente 140 Milliard en 2024. Les produits chinois aux États Unis auraient une hausse auprès des consommateurs Américains, voir une inflation aux coûts.
Les détenteurs de la dette Américaine sont les Américains eux même, suivie du Japon et la Chine. La guerre dans le marché obligataire des USA, durant cette période pousse à la vente massive des obligations de la dette USA, par les détenteurs, pour détenir plus de la monnaies liquides en devises diverses et le dollar ( $ ).
La Féd, détient la plus grande partie de la dette des obligations des USA, à hauteur de 4000.000.000.000 Milliard de dollar ( $ ). Les dettes USA, avec les autres pays, fonds, paradis fiscaux est 36.000 Milliard de dollar ( $ ). Les détenteurs de la dette d’obligations d’Etats Américain. L’île caïman 400 Millard de dollar, Luxembourg 400 Milliard de dollar, la France 332 Milliard de dollar, la Belgique 377 Milliard de dollar ( la dette est plus la propriété des Chinois installé en la Belgique ), la Grande Bretagne 740 Milliard de dollar, La Chine 1000 Milliard de dollar, le Japon 1.200 Milliard de dollar.
Le 09/04/2025, malgré la Guerre commerciale de droit des douanes, le Trésor USA a émis des obligations d’Etats des dettes à hauteur de 10 Milliard de dollar ( $ ), pour une maturité de 10 ans, avec succès de 97 % d’acheteurs.
Le 10/04/2025, nouvelle émission de la dette d’obligations des USA, à hauteur de 22 Milliards de dollar ($ ), pour une maturité de 30 ans, avec succès de 98 % d’acheteurs.
L’Europe reste aussi fragilisée avec le plus grand marché des consommateurs en pouvoirs d’achats de 460 Millions d’habitants. Ils exportent pour 865 Milliard de $ en 2024 aux États Unis, contre 135 Millard de $.
L’heure est plus à la négociation, avec le moratoire de Trump de 90 jours, avec les 75 pays et les États Unis. Plusieurs pays commencent à prendre des accords pour contourner les mesures de la hausse de droit des douanes. Par contre Trump, réduit de 20 % à 10 % pour les pays de l’Union Européenne. La baisse de 10 % de droit des douanes, aurait une hausse de 70 % de point de basse, suite à la hausse de l’euro, et la baisse du dollar ( $ ). Les Américains préfèrent plus la baisse de droit des douanes aux produits chinois, qui serait moindre sur les prix à la consommation.
L’Europe exporte aux USA, 60 % de leurs productions. Dans les deux côtés de la manche, nous risquons une inflation ou la récession aux États Unis, le souhait du Président Trump, risque des grognes de la population américaine et mondiale.
La croissance économique mondiale en 2025, subirait un coup des ralentissements, les prévisions du FMI, doivent avoir une correction en recule de 1 %. Donc risque des récessions ou inflations. Certains pays producteurs des minerais, subiront l’effet de la hausse de droit des douanes, comme la RDC, les mesures impacteraient négativement, les recettes minières en RDC, avec des investisseurs chinois en premier et autres.
La chine doit plus soutenir son marché endogène, aux changements de sa politique économique d’exportation en consommation locale, malgré la crise immobilière et des dettes importantes des ménages chinois. Pour palier les insuffisances des exportations aux États Unis. La chine doit aussi réduire les exportations minières durant cette période et risque de baisse du prix des minerais.
Pour la RDC, le Gouvernement ferait face à cette situation en adaptant ses prévisions budgétaire aux réalités économiques mondiale que traverse le Congo. ( guerre à l’Est, moins de recettes fiscales, hausse de salaires des policiers, militaires, financement des 1.650.000 emplois par an, réduction dépenses aux institutions,…..), tout cela réduit la résilience de l’économie et la croissance du PIB en recule, donc le budget 2025, de 16.000.000.000 Milliard de dollar ( $), est de nouveau irréalisme. Le gouvernement de la RDC, doit mettre en place un autre modèle économique en correction de la situation actuelle de la guerre commerciale imposée par les Américains.
Les effets de la guerre commerciale USA, de droit des douanes, et les conséquences dans le marché de crédit concernant la dette ANGOLAISE de 1.000.000.000 Milliard de dollar ( $ ). L’Angola, est dans l’obligation de payer 20 %, d’APPEL DE MARGE ( versement d’une garantie pour couvrir la dette ), 200.000.000 Millions de dollar ( $ ). Cette dette d’OBLIGATIONS Angolaise, endossée en dollar au taux flexible. C’est un engagement en cas des fluctuations négatives de dollar dans le marché de change. Cette opération profitera à l’émetteur de la dette Black Rock.
La dette Américaine des bons du trésor, est toujours en appréciation malgré la baisse du dollar. Mais pour la chine et le Japon qui détiennent la dette Américaine, hésitent pour vendre au risque de fluctuation négative est de faire de la dépréciation. Donc la devise dollar reste toujours au centre de l’économie monétaire mondiale malgré la guerre commerciale de Trump. L’administration Trump, sa volonté durant cette période est la baisse du dollar pour permettre les exportations USA, à moindre coût d’achat à l’importation.
Durant cette période d’incertitude monétaire de baisse du dollar et guerre commerciale, le gouvernement congolais avec le Trésor et la Banque centrale, doivent changer les politique économique et monétaire, à une nouvelle Allocation d’actifs monétaires dans les réserves de changes, réduire le dollar en remplacement des autres devises ( Franc Suisse, Euros, yuan..), pour que l’économie ne se fragilise pas par rapports aux taux intérêt réel et le taux de change réel, en garantissant les importations aux fluctuations de taux de change, pour soutenir le marché de la consommation endogène.
La baisse du dollar et la hausse de droit des douanes, nous aurions des difficultés pour les importations, hausse de prix pour certains produits d’import en interne. Avec le 10 % pour la RDC, de droit des douanes pour nos exportations aux USA. Pour cette période, il faut une appréciation de la monnaie nationale par la banque centrale et le trésor, d’une bonne Policy – mix, budgétaire et monétaire, pour préserver le pouvoir d’achat face aux fluctuations de la monnaie nationale. Avec la baisse du dollars, la RDC, paiera moins d’intérêt de ses dettes en dollar, donc, respire aux intérêts pour les remboursements, mais supporte les fluctuations négatives du dollar dans le marché de change.
Par cette guerre commerciale USA, dans l’économie mondiale, plusieurs entreprises auront les carnets de commandes en recule, avec l’indice PMI, des directeurs d’achats. Cela perturberait, la politique Macroéconomique et Microéconomique à travers la planète.
Les bourses du monde en fluctuations négatives et hausses selon les informations des décisions de Trump. La Fed maintient toujours son taux stable au risque d’inflation ce qui profile à l’incertitude générale, malgré les promesses de Trump, d’un avenir prospère à l’économie américaine.
Alors faut – il redouter un cataclysme comme en 2008 – 2009 ? Le contexte est radicalement différent. Il y’a 16 ans, la crise avait été provoquée par une bulle des crédits dans l’immobilier aux USA ( subprimes ), amplifiée par des sorciers de la finance USA. Aujourd’hui le coup de froid vient de la promesse du candidat et Président Trump, en 2024, avec la guerre commerciale, s’ajoutent l’accumulation des incertitudes dans le monde, à travers plusieurs conflits ( Russie, Ukraine, RDC, Rwanda, Somalie, Chine, Thaïlande, Chine/USA, Israël, Libye, Hamas,…… ).
Les contours d’une planète aux lendemains incertains. Autant de dossiers dans lesquels le politique est au centre du jeu. Alors que les chaînes des valeurs sont totalement fragmentées sur la planète, un industriel préfèrera attendre avant de décider du lieu d’implantation de sa nouvelle usine, histoire de ne pas prendre de plein fouet de droit des douanes prohibitifs, l’attentisme est un cancer qui ronge lentement mais méthodiquement la croissance dans les modèles mathématiques, les décisions d’investissement dépendent pour moitié de l’indice de confiance.
Le commerce mondial véritable baromètre de la santé économique de la planète, a considérablement freiné, comme si une autre forme de démondialisation douce se dessinait au profit d’une re-regionalisation des échanges suite à la guerre commerciale de Trump. Par cette allure le Bisbille commerciale USA/ Chine, le reste du monde, pourraient perdre 2 %, de la croissance du PIB, voir plus pour des pays à monnaie instable.
Le problème, c’est l’incertitudes ébranle une économie mondiale qui n’avait pas encore retrouvé son rythme d’antan avant la Covid-19.
Les USA, ont besoin actuellement de l’économie de commerce pour financer leurs déficits. Donc il faut qu’ils puissent dans la casse négocier. La Chine et le Japon, sont les gros détenteurs de la dette USA. USA, à 7 % du déficit par rapport à leur économie. La récession ( doute à wall street ), tout le monde en parle mais personne ne le sent encore réellement à part l’administration Trump. L’effet Elon Must, qui fragilise la production de TESLA, qui plombe l’ensemble de l’image USA à travers le monde. A l’allure vont les choses la Féd, prédit la hausse du chômage et le taux de Féd risque d’être statique suite au droit des douanes.
A wall street ( bourse USA ), les investisseurs commencent à douter : ils ont sérieusement revu à la baisse leurs anticipations de bénéfices pour les 500 principales entreprises cotées en Amérique. Alors il tablait sur 7 % de croissance des profits pour les sociétés du S & P 500 en début d’année, ils n’en attendent plus qu’une progression de 3 %. Dans cette guerre de droit des douanes, l’Europe reste sans doute le maillon le plus fragile. La Grande Bretagne, est en lévitation suspendu toujours à l’issue du Brexit. L’Allemagne, souffre de la non croissance, récession, son économique étant à la traine, tempère les autres pays Européens à la retenue aux ripostes contre USA. Certaines Banques disent si cela continue la croissance mondiale serait en déséquilibre.
L’administration Trump, cherche la baisse de taux d’intérêts durant la période de la hausse de droits des douanes pour financer son déficits. Trump veut faire entrée les USA, en récession pour la ré-industrialisation, la création des emplois directs. Le montant de ré-financement de la dette des bons du trésor USA, chocs de croissance de taux directeur de la Féd.
La dette USA, étant colossale de 8 Trillons de dollars ( $ ), de ré-financement des bons du Trésor pour 2025. Pour 2026 à 2027, la dette de re-financement des obligations d’Etats est de 5 à 6 Trillions de dollars ( $ ).
Une grande partie de cette dette a été émise au moment où les taux d’intérêts étant faible, en quantitative easing de la Féd ( politique monétaire non conventionnelle : expansion ). A chaque point de base en moins ( baisse de taux d’intérêt 10 ans ), les USA, gagnent des Milliard en dollars pour réduire leur déficit. Cette pratique est la mise en mâle du libre échange. Ne profite pas aux investisseurs.
Le président américain, joue dans un terrain où il y a risques de l’INFLATION et la RÉCESSION. Mais Trump souhaite une RÉCESSION, pour pouvoir avoir la baisse des taux par la Féd, en réduction du déficits. Par contre les marchés financiers tablent plus sur le RALENTISSEMENT de l’activité économique. En cas d’INFLATION, ce qui serait dommage pour Trump, la Féd maintiendrait le taux à la hausse ou statistique. Cela va détruire les prévisions de Trump. Pour le moment, les marchés financiers achètent plus la stratégie INFLATIONNISTE, d’où hausse de taux d’intérêt. Les études montrent que avec la hausse de droit des douanes, il y a risque de la non consommation aux USA. La consommation reste le moteur de la croissance dans les pays développés.
La dette de la demande est dite dette des prix, ce qui ramènera la RÉCESSION au détriment de l’INFLATION, cela restera à faire pour la Féd de baissé son taux directeur, pour stimuler l’économie, cela ramènerait des Millards de $ à l’administration Trump. Le rendement USA à 10 ans, actuellement étant non stable, plus tendance à la hausse. La croissance dans la zone Euro, connaîtrons d’effets négatifs en recule à court terme. Cette hausse de droit des douanes aurait un impact moins grande en INFLATION.
La prévision de la croissance pour 2025, se réduit dans l’ensemble du continent. Pour se protéger à la hausse de prix aux produits importés vers USA, certaines entreprises entre autre Apple a multiplié les importations, 600 tonnes des téléphones et composants vers USA, dans plusieurs de Aéronefs pour ne pas être touché à la hausse des prix à la vente aux USA.
Dans la filière automobile, la vente de véhicules USA, en Europe est de 170.000 véhicules. Par contre le marché USA, représente 12.000.000 de véhicules en vente par an. Les produits d’importations américains sujettes à la douane est de 12 % du PIB, USA, cela est supérieur à l’ensemble de la zone Euro. Il y a en général un choc de baisse d’offre et une économie en STAGFLATION qui risque d’amener pas l’INFLATION au résultat de la RÉCESSION, favorable à l’administration Trump.
La baisse du prix de baril WTI ( – 20 % ), durant cette période, perturberait l’économie et la vente à DÉCOUVERT et la vente à TERME. Risque de ralentissent pour les fluctuations de SPEAD ( écart de taux ), pour les obligations de taux à 10 ans sur le marché financier. Dans cette vague la bourse connaît une fragilité mondiale, plusieurs investisseurs se réfugient dans la valeur OR, Bitcoin, autres. Les géants de la TECH, USA, font face à des salve des taxes à l’importations aux États Unis. ( Appel, Tesla, …..).
L’administration Trump aux USA, à 4 Pressions internes : Les Taux, le Change, la Commodité, la politique. L’administration Trump met en cause le système de Bretton Wood par rapport aux dollars. Trump, table plus sur le TARIF d’abord et, le PRIX après. Les Américains changerait l’objectif de Bretton Wood, en baissant le dollar ( $ ), mais le dollar ( $ ), resterait la réserve de change, les pays qui détiennent le dollar ( $ ), supporteraient les fluctuations de la baisse en dollar ( $ ). Disant les Américains, le dollar, c’est notre monnaie, le problème de la perturbation du dollar, c’est votre affaire à vous non aux USA. Tous les pays en détention du dollar ( $ ), doivent baisser leurs monnaies, pour que le dollar ( $ ), soit compétitif.
ALS FINANCE CIF,
CEO,
AIMÉ LAMBALA,
Expert en Hautes Finances, Macro-économiste, Monétariste et Marchés financiers.