Les députés nationaux dits révolutionnaires, membres de l’Union sacrée de la nation (USN) sont sortis de leur silence face à l’agression que subit le pays dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu.
Par la bouche du député Prosper Bukasa, rapporteur du courant des députés dits révolutionnaires USN, ils ont fait, samedi 6 novembre, une déclaration, 48 heures après l’appel à la mobilisation du chef de l’Etat, commandant suprême des Forces armées de la RDC et de la Police nationale congolaise.
Face à l’agression inadmissible et injuste que subit le pays de la part du Rwanda, appuyé par des puissances occidentales bien identifiées, les députés nationaux révolutionnaires USN se disent déterminés et rangés comme un seul homme derrière le président de la République pour barrer la route aux forces étrangères qui se camouflent sous l’étiquette de M23.
En leur qualité d’élus légitimes du peuple et défenseurs attitrés de l’intégrité territoriale, ils prennent le ferme engagement de se déployer incessamment à travers les 26 provinces, pour une mobilisation tous azimuts. Et cela, en vue de pérenniser les idées contenues dans la dernière adresse du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.
Par ailleurs, révoltés et mobilisés pour repousser les agresseurs du pays en dehors du territoire national, ils dénoncent avec la dernière énergie la passivité de la communauté internationale et de l’Union africaine qui se complaisent qu’à faire des déclaration creuses alors que les populations congolaises errent et meurent sans abris et sans assistance.
Aussi recommandent-ils aux jeunes et patriotes d’être vigilants, de s’enrôler massivement dans l’armée, de braver la peur et de dresser les fronts pour accompagner les FARDC qui sont sur la ligne de front en vue de combattre les agresseurs et les mettre en déroute les forces jusqu’à leur dernier retranchement.
Dans leur déclaration, ils formulent par ailleurs aux forces vives de la nation et aux acteurs politiques, toutes tendances confondues, de taire les divergences politiques, de privilégier la cohésion nationale et de se ranger tous derrière les FARDC et leur commandant suprême.
Au gouvernement de ne ménager aucun effort afin de doter l’armée des moyens conséquents en veillant sur la traçabilité et la transparence ; d’identifier et punir sévèrement tous les traitres qui opèrent au sein de l’armée et jouent le jeu de l’ennemi ; de n’’envisager aucune intégration des ennemis de la République dans les institutions de la République, encore moins dans l’armée.
A la communauté internationale, l’Union africaine et toutes les organisations sous régionales de jouer franc jeu et d’imposer des sanctions sévères à l’endroit du Rwanda qui fait couler le sang innocent des Congolais et pille les ressources de la RDC.
Cellcom AN
